AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
>

Critique de Latulu


Le Feu Vagabond, deuxième opus de la tapisserie de Fionavar s'inscrit comme un tome de transition.
L'auteur prend le temps de décrire l'univers plus en profondeur. le récit va ainsi s'étoffer de nombreux caractères, notamment par des entités divines.
Les déesses et dieux qui arpentent l'univers de Fionavar apparaissent complexes et loin d'être manichéens. Forces et faiblesses façonnent le constat des troupes en présence.
D'un côté les ténèbres tout en contraste et de l'autre la lumière, baignée de nuances.

Les héros poursuivent leur apprentissage. Au début du roman, nous les retrouvons dans notre monde à Montréal, quelques mois après la fin du premier tome. L'univers de Fionavar les rappelle bientôt. L'oeuvre du Tisserand est loin d'être achevée et un nouveau fil, longtemps disparu va rejoindre la tapisserie grâce à Kimberley, devenue prêtresse du Brenin. Tous vont rejoindre Fionavar, y compris Jennifer, prostrée dans sa douleur.

Les protagonistes vivront moins d'aventures. Pour autant la trame dramatique est bien présente et certains personnages vont connaître un destin tragique.
Le récit tend vers la mythologie arthurienne et j'ai été très surprise par la tournure prise par la narration.
Le choix est le thème principal de ce récit. Tous, hommes, créatures ou divinité, auront, à un moment du récit un choix à faire.

J'ai aimé la poésie de ce texte, l'explication détaillée de l'univers et l'évolution des personnages. La toile tissée par Guy Gavriel Kay continue son expansion, suscitant toujours autant mon intérêt. le mélange de mythologies, celles inventées par l'auteur et celles, plus connues sur l'épopée Arthurienne, éveille la curiosité à l'aube du troisième et dernier tome qui verra se confronter les Ténèbres et la Lumière.
Commenter  J’apprécie          220



Ont apprécié cette critique (21)voir plus




{* *}