C'est le premier livre que j'ai lu de
Guy Gavriel Kay, choisi au vu d'une jolie couverture (pourquoi pas, hein) et qui s'est révélé être une bonne surprise. On y trouve tous les ingrédients du roman historique : description des conditions de vie, de travail, de voyage (de Ravenne à Byzance), personnalités célèbres (Justinien et Théodora), construction de monuments (Sainte-Sophie)... mais avec la dimension supplémentaire ajoutée par le réalisme magique (l'oiseau qui parle). Et ce sont ces libertés que l'auteur prend avec la réalité historique, qui font tout le charme de ce roman épique. Ajoutons qu'il est solidement documenté sur la période, écrit d'une plume agréable et très efficacement traduit par Élisabeth
Vonarburg. Bref, si cet ouvrage est nettement plus fictionné que celui d'Edward Gibbon, il est aussi beaucoup plus plaisant à lire...!
LC thématique d'août 2021 : ''Un nom de ville dans le titre''
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