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Critique de boudicca


Uchronie qui s'inscrit dans un ensemble plus vaste puisque l'auteur a choisi de reprendre cet univers dans d'autres romans mais à des époques et lieux divers, de l'Espagne de la Reconquista (Les lions d'Al-Rassan) à la péninsule italienne De La Renaissance (Tigane) en passant par les civilisations celtiques et nordiques (Le dernier rayon du soleil). L'action se passe ici dans l'Antiquité tardive du côté oriental de l'empire romain où l'empereur Valerius II tente de maintenir son autorité dans une cour où les intrigues et les complots foisonnent tout en accroissant le prestige de l'empire en étendant son territoire au dépend des nations voisines. On suit également le parcours d'un mosaïste, Caius Crispus, appelé à la capitale afin d'honorer une commande spéciale du couple impérial.

L'histoire est passionnante et on découvre avec émerveillement cette ville de Sarance et les forces qui la régisse. Certaines scènes sont à couper le souffle tant elles sont d'une justesse et d'une beauté rare (je pense notamment à la scène entre Linon et le zubir). Mais le principal atout de ce roman, comme globalement de tous les autres romans de G. Gavriel Kay, ce sont ses personnages que la plume de l'auteur magnifie de façon grandiose. Tous sont extrêmement complexes, torturés, attachants et surtout incroyablement humains à commencer par Crispus lui-même auquel on s'identifie aussitôt. Ce sont toutefois les femmes qui se démarquent et occupent le devant de la scène, de la fascinante impératrice Alixana, à l'ambitieuse Styliane Dalenoï, l'indépendante danseuse Shirin ou la reine des Antae Gisèle. Tous ces personnages vous marqueront pour longtemps et on a hâte de les retrouver dans le second tome.
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