AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
>

Critique de Phoenicia


Conquise, j'ai dévoré ce pavé en à peine 48h. Retour sur cet univers de Guy Gavriel Kay, librement inspiré de notre passé historique : Byzance!

2e tome d'une série, j'avais trouvé que les chapitres longs et le prologue qui tardait à se mettre en place étaient pénibles. On retrouve chapitres longs mais, pour autant, au fait de tous les personnages, on est immédiatement placé dans l'action, désireux de poursuivre cette aventure.
On retrouve tous nos personnages, du plus petit au plus majestueux : mosaïste, cuisinier, soldat, aurige acclamé, danseuse ovationnée, courtisan et couple impérial : toutes ces personnes vivent à Sarance et vaquent à leurs occupations. Les narrations s'alternent, offrant ainsi un prime d'actions concomitantes. On découvre également un médecin, venant d'Orient et offrant, à travers lui, une nouvelle donne géopolitique : la Bassanie. Les événements sont tout aussi variés. La politique est souvent en arrière-plan et occupe la première place de temps en temps. La course de char, à elle-seule, vaut le détour : très haletante! Et toujours cette complicité du couple impérial, toujours tourné vers la politique, leurs plans, leurs ambitions mais également leurs amours. Ils ne sont pas les seuls du reste. Amour, séduction, passion, jalousies sont également au menu. Au final, on a l'impression que ce qui est abandonnée c'est la fameuse mosaïque. Et pourtant...
On passe ainsi d'un événement insignifiant à un événement plus important, le tout convergent vers cette journée cruciale que l'auteur prépare, nous laissant deviner un drame imminent. Pire : plusieurs drames. Sauf que voilà, certains drames n'en sont pas, d'autres le sont, malgré notre espoir que les seconds rejoignent les premiers...
Au centre de cela, Sarance, les ambitions de Valerius II et surtout Crispin, observateur, instrument du destin et de nombreuses personnes royales.
La fin s'étale sur plusieurs chapitres, offrant une conclusion à la hauteur de cette duologie. Les différents éléments qui la composent sont prévisibles, bien amenés sans pour autant être un happy end. Je vous le dis, on ne peut pas se mentir, c'est pressenti. Cela ne m'a pas empêchée d'être tour à tour émue, triste, révoltée, indignée et convaincue par cette fin inéluctable. . Que d'émotions! Face à ce camaïeu d'émotions, je ne puis que reconnaître une chose : La mosaïque sarantine est mieux, bien mieux que les Lions d'Al-Rassan ( mon préféré jusque là). Je me réjouis de savoir que Kay a fait d'autres romans dans cet univers.

Challenge Pavés 2021
Challenge Séries 2021
Challenge Mauvais Genres 2021
Challenge Duo d'auteurs SFFF

Commenter  J’apprécie          270



Ont apprécié cette critique (26)voir plus




{* *}