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Critique de Soleney


Les Chevaux célestes, c'est un roman qui ne ressemble à aucun autre. Je lui ai trouvé beaucoup de qualités. Beaucoup de défauts, aussi, mais j'y reviendrai.

Pour commencer, le cadre est original pour de la fantasy : la Chine du 7e siècle. Cette lecture a été l'occasion pour moi de découvrir cette époque et ce pays, de découvrir une nouvelle société – qui fut pourtant réelle. C'est la preuve qu'il n'est pas toujours nécessaire d'inventer : il suffit de savoir où trouver son inspiration pour créer quelque chose d'exotique.
Ensuite, le fil rouge est particulièrement intéressant : le résumé m'a littéralement faite baver d'envie. Les complots politiques y font loi, les alliés se trahissent, les rumeurs courent plus vite qu'un cheval au galop, et c'est un homme qui n'a rien à voir avec la cour qui en devient le centre. Pour lui, un seul impératif : survivre.
Et puis, ce livre a beau être un roman de fantasy, il n'y a qu'une quantité infinitésimale de magie. Les rares événements surnaturels auxquels on assiste sont les fantômes qu'honore Shen Tao, qui se manifestent bruyamment, et le chamanisme des peuples barbares. C'était intéressant : pas de pouvoirs, pas de héros surpuissants, pas d'explosions, pas de malédictions, par de prophéties. Juste une touche d'impossible dans une société réaliste, mais désormais révolue.
Ce livre est très certainement en train de me faire aimer la fantasy historique.

Malheureusement, Les Chevaux célestes n'échappent pas aux imperfections.
Tout d'abord, j'ai trouvé que l'histoire avançait vraiment très lentement. Certaines descriptions étaient trop lourdes, d'autres superflues. Pour vous dire, j'ai mis UN MOIS ET DEMI à finir le roman. Et le fait d'avoir fait un déménagement et d'avoir été en déplacement à l'étranger ne suffisent clairement pas à le justifier : parfois, je me faisais chier.
Et puis les personnages m'ont laissée froide. Pour commencer, il y en a une bonne trentaine – heureusement qu'il y a une liste au début du roman – et je ne me suis attachée à aucun d'eux. le protagoniste possède une personnalité très neutre, que j'irai jusqu'à qualifier de lisse, et ceux qui l'entourent, qui convoitent ses faveurs ou son amitié, sont trop nombreux pour qu'on puisse vraiment en apprécier un – à part l'Immortel banni et Wen Jian, peut-être.

Cependant, la fin est intéressante car douce-amère. Poétique. Nostalgique. J'y ai été particulièrement sensible. En refermant le livre, j'ai regretté d'avoir quitté cet univers.
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