Je ne connais rien de plus triste que les photos quand quelqu'un meurt (…). Les photos restent, mais pas les histoires qui les accompagnent.
Parfois cela suffit. Je ne crois pas qu’on se rencontre par hasard. Je pense que les personnes que nous croisons ont été placées sur notre route pour une raison donnée. La plus brève des rencontres peut ouvrir une porte ou guérir une blessure.
Cela mettait du baume au cœur de Deacon de constater que les horreurs et la haine qui enlaidissaient l'époque n'étaient pas encore venus à bout de ce qui constituait pour lui l'essence même de l'humanité: le besoin qu'ont les gens qui partagent les mêmes idées de se lier d'amitié.
C’est un échiquier de nuits et de jours
Où le destin joue avec, pour pièces, les hommes:
Il les déplace de-ci de-là, les accouple et les tue
Et un à un il les renferme dans le placard.
Rubayat – Omar Khayyam