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Critique de djihane


A propos du livre:

Lettres à fanny est un livre qui regroupe les lettres que le poète John Keats avait envoyées à Fanny Brawne, la fille de ses nouveaux voisins à Hampstead. Leur tumultueuse histoire d'amour les amène à se fiancer mais ils ne seront malheureusement jamais époux. L'auteur décède en 1821 à l'âge de vingt-cinq ans. L'amour, a donné sens à sa vie et le rapprocha de l'idéal de beauté qu'il poursuivait.
Il faut savoir que John Keats a longtemps hésité entre la médecine et la poésie et il demeure l'un des poètes romantiques, le plus important de sa génération.

Avis:

Le lecteur ne retrouve dans ce recueil que les 37 lettres écrites par John Keats à Fanny Brawne, car malheureusement le poète a détruit les réponses de Fanny avant sa mort. La première lettre, du 1er juillet 1819, est écrite loin de sa dulcinée car il avait été contraint de la quitter pour des raisons de santé à l'île de Wight. Au fil de notre lecture nous sentons l'amertume et l'immense détresse que cette séparation cause au poète. Nous y lisons aussi la jalousie de celui-ci, la frustration du poète à la recherche de la consécration et l'attente interminable d'une guérison qui semble de plus en plus inaccessible. Durant deux ans d'une relation à distance faite d'une sincère volonté de rassurer l'autre sur la réciprocité et la force de leur amour.
Ce texte pognant fera chavirer n'importe quel coeur, il est à lire ou à relire d'urgence.

Quelques citations:

Celle que j'ai mise sur la couverture du livre ici, me touche plus intimement.

"Dites, mon amour, s'il n'est pas très cruel à vous de m'avoir ainsi pris dans vos filets, d'avoir détruit ma liberté. L'avouerez-vous. dans la lettre que vous devez sur le champ m'écrire et où vous devez par tous les moyens me consoler; qu'elle soit aussi envoûtante qu'une bouffée de pavots et me fasse tourner la tête; tracez les mots les plus doux et baisez-les, que je puisse du moins poser mes lèvres là où les vôtres ont été. Quant à moi j'ignore la manière de témoigner mon ardeur à une personne d'une telle beauté; il me faudrait un mot plus éblouissant qu'éblouissante, plus magnifique que magnifique. J'en viens presque à souhaiter que nous fussions papillons dotés seulement de trois journées d'été à vivre - ces trois jours avec vous, je les emplirais de plus de délices que n'en pourraient jamais receler cinquante années ordinaires." PP, 42.43.
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