AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet

4.2/5 (sur 324 notes)

Nationalité : Royaume-Uni
Né(e) à : Finsbury Pavement, près de Londres , le 31/10/1795
Mort(e) à : Rome , le 24/02/1821
Biographie :

John Keats est un poète anglais.

John se retrouve orphelin à 15 ans. Mais, grâce à l'héritage venu de sa grand-mère maternelle, morte en 1805, ses trois frères, sa sœur et lui échappèrent à la misère précoce. Nulle part dans la correspondance du poète, on ne trouve de mention ou d'allusion à ses parents.

De 1804 à 1811, il est placé par son tuteur à l'école d'Enfield. Grâce à l'amitié et la protection du fils du directeur, il peut passer des heures dans la bibliothèque dévorant tout ce qu'il y trouve. Le dictionnaire classique de Lamprière est son livre de chevet. Il apprend seul le latin et le français et s'essaie à une traduction de "L'Énéide".

Mais son tuteur, un grossiste en thé et en café, ne voit pas d'un bon œil cet engouement pour les lettres. Il place son pupille en apprentissage auprès d'un chirurgien d'Edmonton. Mais il ne se détache pas de son goût pour la littérature. Il écrit des sonnets et consacre tous ses moments de liberté à la lecture des classiques. En 1813, il quitte le chirurgien pour effectuer un stage à l'Hôpital de Saint Thomas comme assistant en médecine chirurgicale.

En 1815, il décide d'abandonner la chirurgie pour se vouer totalement à l'écriture. Fréquentant les cercles littéraires, il rencontre très rapidement des écrivains de renom comme Leigh Hunt et Percy B. Shelley. Leigh Hunt l'aide à publier dans un magazine son premier poème, "Lines in Imitation of Spencer".

Il commence par publier un premier recueil, intitulé "Poems", qui ne parvient pas à toucher le public. On y décèle l'influence des élizabéthains, des lakistes, de Leigh Hunt en particulier. Mais il se fait beaucoup d'amis dans les cercles londoniens. Il aime le bordeaux, les matches de boxe, les balades champêtres, Milton et surtout Shakespeare. Il travaille à sa première grande œuvre, "Endymion", qui paraîtra en 1818. C’est durant cette période qu'il ressent les premiers signes de la maladie qui va l’emporter.

Il entreprend un tour d’Écosse avec son ami Charles A. Brown. Il compose dans ce cadre la "Ballade de Meg Merrilies". Alors qu’il commence "Hyperion", il rencontre chez des amis Fanny Brawne. À la Noël 1819, ils se fiancent. La même année paraissent différentes ballades et odes. Sa maladie commence alors à s’aggraver sérieusement et, sur le conseil de ses médecins, il quitte l’Angleterre pour l’Italie où il meurt.
+ Voir plus
Ajouter des informations
Bibliographie de John Keats   (28)Voir plus

étiquettes
Videos et interviews (5) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de

John KEATS – Une Vie, une Œuvre : L’ardeur (France Culture, 2004) Émission "Une Vie, une Œuvre », par Francesca Isidori, diffusée le 23 mai 1991 sur France Culture. Invités : Robert Davreu, poète, traducteur de la Poésie et de la Correspondance de Keats ; Christian La Cassagnère, professeur de littérature anglaise (Université Lumière Lyon 2), qui a dirigé l'ouvrage collectif : Keats ou le sortilège des mots (Presses Universitaires de Lyon) ; Marc Porée, éxégète et traducteur des Poèmes et poésies de Keats aux éditions Gallimard ; Robert Ellrodt, traducteur et exégète de Keats.


Citations et extraits (154) Voir plus Ajouter une citation
John Keats
Je rêve que nous sommes des papillons n’ayant à vivre que trois jours d’été. Avec vous, ces trois jours d’été seraient plus plaisants que cinquante années d’une vie ordinaire.
Commenter  J’apprécie          1340
John Keats
La seule façon de renforcer notre intelligence est de n'avoir d'idées arrêtées sur rien, de laisser l'esprit accueillir toutes les pensées.
Commenter  J’apprécie          990
La mer de ma vie a été pendant cinq ans à sa marée basse ;
De longues heures ont laissé rouler le sable par flux et reflux ;
Depuis que je fus enlacé dans les rets de ta beauté,
Que je fus séduit par le dégantement de ta main.
Et maintenant je ne fixe plus le ciel à minuit,
Sans que m'apparaisse la lueur de tes yeux restée vivace en moi ;
Jamais je n'admire la couleur d'une rose,
Sans que mon âme prenne son élan vers ta joue ;
Il m'est impossible de regarder une fleur en bouton,
Sans que mon oreille passionnée, en pensée à tes lèvres,
Et guettant un amoureux soupir, se rassasie
De sa douceur en sens inverse: - Tu éclipses
Avec ton souvenir toutes les autres délices,
Et mélanges de chagrin mes plaisirs les plus chers.
Commenter  J’apprécie          711
John Keats
Beauty is truth, truth beauty,—that is all
Ye know on earth, and all ye need to know.

Commenter  J’apprécie          724
Dites, mon amour, s'il n'est pas très cruel à vous de m'avoir ainsi pris dans vos filets, d'avoir détruit ma liberté. L'avouerez-vous dans la lettre que vous devez sur-le-champ m'écrire et où vous devez par tous les moyens me consoler; quelle soit aussi envoûtante qu'une bouffée de pavots et me fasse tourner la tête; tracez les mots les plus doux et baisez-les, que je puisse du moins poser mes lèvres là où les vôtres ont été.
Quant à moi j'ignore la manière de témoigner mon ardeur à une personne d'une telle beauté; il me faudrait un mot plus éblouissant qu'éblouissante, plus magnifique que magnifique.
J'en viendrais presque à souhaiter que nous fussions papillons dotés seulement de trois journées d'été à vivre - ces trois jours avec vous, je les emplirais de plus de délices que n'en pourraient jamais receler cinquante années ordinaires. p.43
Commenter  J’apprécie          561
John Keats
Tous les charmes ne sont-ils pas rompus
Au simple contact de la froide philosophie ?
[...]
Cette philosophie rognera les ailes de l'ange,
Conquerra les mystères à l'aide de règles et de lignes,
Videra l'atmosphère hantée, la mine qu'habitent les gnomes.
Elle dépoétisera l'arc-en-ciel, comme jadis elle fit
Pour la tendre Lamia dissoute en ombre.

"Lamia", IIe partie, Poèmes et poésies, traduit de l'anglais par Paul Gallimard, 1996.
Commenter  J’apprécie          548
John Keats
si je devais être heureux avec vous ici-bas
L'existence la plus longue serait ô combien brève
Je voudrais croire en l'immortalité
Je voudrais vivre éternellement avec vous.

cité par Ali Smith dans "Automne"
Commenter  J’apprécie          472
A qui est demeuré longtemps confiné dans la ville
Il est bien doux d'absorber son regard
Dans le visage ouvert et beau du ciel - d'exhaler une prière
En plein sourire du firmament bleu.
Commenter  J’apprécie          460
John Keats
Les nuages les arbres, les collines qui m'entourent,
Tout cela semble, malgré leur beauté, étrange et lointain,
Comme dans un rêve que j'ai fait il y a longtemps,
et que je viens de recommencer.
Commenter  J’apprécie          440
SUR LA SAUTERELLE ET LE GRILLON

La poésie de la terre ne meurt jamais :
Quand tous les oiseaux abattus par la chaleur du soleil
Se cachent sous la fraîcheur des arbres, une voix courra
De haie en haie le long des prés nouvellement fauchés ;
C'est celle de la Sauterelle - qui conduit le concert
Dans la volupté de l'été ; inépuisables
Sont ses délices ; et, lorsqu'elle est lassée de ses jeux
Elle se repose à l'aise, abritée sous quelque roseau hos-
pitalier.
La poésie de la terre ne cesse jamais :
Par une solitaire soirée hivernale, quand la gelée
A imposé un silence général, dans l'âtre grince
Le cri du Grillon, dont la chaleur augmente l'acuité ;
Il semble au dormeur à moitié assoupi
La voix de la Sauterelle parmi les collines herbues.
Commenter  J’apprécie          360

Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de John Keats (582)Voir plus

Quiz Voir plus

Né à minuit

Comment s'appelle l'ex de Kylie?

Perry
Derek
Lucas
Trey

5 questions
9 lecteurs ont répondu
Créer un quiz sur cet auteur
¤¤

{* *} .._..