Même si l'on est raisonnablement anglophone, il n'est pas bon de négliger les traductions, surtout pour un poète aussi subtil et profond que Keats. Lire en français la version d'un de ses
poèmes, c'est se donner la possibilité de redécouvrir de sublimes détails dans le texte original, car traduire n'est pas seulement passer d'une langue à une autre, c'est aussi commenter, expliquer, proposer une lecture dont l'amateur de
poèmes profitera. Si j'ajoute que Keats est pour moi un des plus grands poètes ayant jamais vécu, cela n'avancera personne, mais je l'aurai dit.
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