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Critique de LaetiF


Je remercie #NetGalleyFrance et les éditions Hachette Romans pour m'avoir permis de découvrir #Touscequenousnavonsjamaisété de Alice Kellen.

« Syndrome de stress post-traumatique : trouble psychiatrique qui survient chez les personnes ayant vécu un épisode dramatique dans leur vie. » Effectivement, Leah en a vécu un : ses deux parents sont morts dans un accident de voiture. Lorsque son frère aîné, Oliver, doit partir pour Sydney afin de subvenir à leurs besoins financiers, il confie sa petite soeur aux bons soins d'Axel, son meilleur ami.
Leah, 19 ans, et Axel, la trentaine, nous racontent, en alternance, leur récit de cette cohabitation bancale qui durera plusieurs mois. Oscillant entre désespoir et amertume, tempêtes et éclaircies, haine et amour, le narrateur et la narratrice ressortiront aussi grandi.e.s que meurtri.e.s de cette expérience.

Je me suis rapidement attachée aux deux personnages principaux. J'ai apprécié leurs caractères, leurs différences, leurs sentiments enfouis, clairs, brouillons... J'ai souri souvent et été émue parfois. Parmi les thèmes abordés, j'ai surtout retenu les suivants : la mort et le deuil, l'amour (familial ou pas), la peinture (et la création picturale), la musique des Beattles. Car l'art prend une grande part dans l'histoire commune d'Axel et Leah : Douglas, le père biologique de Leah et père spirituel d'Axel était un peintre féru de Beattles. Même si Axel n'est pas le grand frère de Leah, il se considère presque comme tel au début du roman. Evidemment, ses sentiments à l'égard de la jeune fille change au fil de leur cohabitation, respectant ainsi un des codes de la romance. Les sentiments de Leah vis à vis d'Axel n'évolueront pas tellement : elle l'aime depuis "toujours". En revanche, l'état d'esprit de Leah vis à vis de la vie est bouleversé tout au long de l'histoire, comme on s'y attendait. On comprend progressivement pourquoi un amour si secret est si lourd à porter dans ces conditions.

Le style d'Alice Kellen est agréable, imagé, moderne sans être trop travaillé. Cette romance pour "jeunes adultes" se lit très vite (quelques soirées pour ces presque 400 pages). L'autrice a un don certain pour parler d'art : on perçoit les couleurs de peinture aussi bien que les notes de musique en la lisant ! (C'est précisément ce point qui m'a encouragée à attribuer 3 étoiles au livre).
Alice Kellen nous offre "deux perceptions différentes d'une même histoire". La construction est simple (alternance entre le récit d'Axel et celui de Leah) et suffisamment maîtrisée pour qu'on sache toujours dans "quelle tête" on se trouve. Les chapitres sont plutôt courts (voire très courts), à quelques exceptions près.
Les scènes érotiques sont plutôt bien écrites, crues sans être vulgaires, parfaites pour de jeunes adultes, mais un tantinet mièvre pour les plus grand.e.s (et un peu redondantes dans le dernier tiers, aussi). Au même titre que les dialogues : très fluides et naturels la plupart du temps, ils ruissellent parfois de mièvrerie... ce qui est un peu dommage.
Malgré le manque d'effets de surprise et ces touches de mièvrerie, j'ai trouvé cette lecture agréable !

#Touscequenousnavonsjamaisété #NetGalleyFrance
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