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Critique de benifabs


Un roman qui alterne entre le bonheur et la dureté de la vie en RDA/RFA au temps de leur séparation par le Mur.
Mais ce que je retiens de ce livre c'est l'histoire d'un amour exceptionnel qui n'arrive qu'une fois dans la vie, quand le destin le permet. Les descriptions de cet amour en montrent toute l'intensité, surtout dans une ville et une période de son histoire ou tout bonheur paraît illusoire. La forme du récit qui s'appuie sur une action passée transforme ce roman en thriller car on sait dès le début que l'écrivain qui vient de recevoir un courrier dont on ne connait pas la teneur, ne vit pas avec la personne qui lui a écrit. L'intrigue passée, nous entraine à Berlin à l'époque du « mur » et l'on découvre une histoire d'amour et l'on est tenu en haleine car on comprend qu'elle n'a pas pu aller au bout, et l'on se pose la question : Pourquoi, qu'est-il arrivé qui ait empêché ce bonheur de continuer. L'atmosphère pesante et caractéristique de l'époque RDA pèse en permanence sur l'histoire.
Avec Douglas Kennedy et son écriture, on plonge dans son monde d'écriture, mais pas que. Pouvoir lire et écouter la musique suggérée dans le livre c'est génial. On a l'impression d'être dans le livre. C'est le cas au fil des pages et des situations on peut écouter John Coltrane, Brahms, retrouver la chanson Moon of Alabama, la BO de Stop Making sense des Talking Heads, le piano de Bill Evans. le récit est jalonné des références cinématographiques bien adaptées à cette époque, en l'occurrence « la garçonnière de Billy Wilder » et le grand sommeil d' Howard Hawks joué au cinéma parisien l'Action Christine (Christine 21). J'ai suivi sur internet les déplacements de l'écrivain, cela nous permet d'avoir aussi une vision commune avec l'auteur.
Le livre se termine sur : « Peut-on vraiment échapper à l'instant ? » Chaque lecteur trouvera peut-être « Sa réponse », Douglas Kennedy l'a peut-être trouvée et il nous incite tous et de fort belle façon à se poser cette question qui est si importante dans toute vie. Dans chaque livre que l'on écrit,il y a toujours une part de soi-même…………….

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