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Critique de Amy_
Le premier tome avait déjà suffi à me convaincre, mais cette suite n'a fait que confirmer mon adoration pour cette saga. On part donc sur un coup de coeur, le dernier de l'année 2023.
Il est vrai que le rythme du récit peut paraitre lent puisqu'il est quasi exclusivement centré sur la capture d'Auren par l'armée du Quatrième Royaume. Tout l'intérêt sera de peaufiner la psychologie d'Auren et plus précisément son émancipation vis-à-vis de Midas par l'intervention de Rip. Pour ma part, j'ai trouvé ce tome nécessaire à préparer la suite, et surtout à construire l'évolution d'Auren. Les décisions qu'elle prend sont logiques compte tenu de son passif, on ressent tout son tiraillement et on le comprend, c'est pour cette raison que son personnage m'a énormément plu. Auren peut en agacer certains, mais à titre personnel, je trouve que l'autrice a pris le temps de la développer de manière cohérente, elle ne pouvait pas être plus réaliste, ni mieux justifier ses actions et réactions.
Malgré le manque d'action prépondérante que l'on pourrait espérer dans un tel roman, de nombreux éléments rendent cette lecture immersive et addictive. D'abord, je n'ai trouvé aucun des personnages creux ou clichés, que ça soit le médecin de l'armée Hojat, le cuisinier du camp Keg, ou le courroux de Rip à savoir Lu cette guerrière au grand coeur, Judd et enfin Osrik. Chacun joue son rôle et on sent le trope found family se dessiner, ça me plait d'ores et déjà puisque j'en suis très friande. À côté, l'on a les pouliches toujours aussi exécrables, qui apportent leurs lots d'intrigues secondaires, de noirceur et soulèvent certaines questions pour la suite. Ce sont plein de petits détails qui font finalement la richesse de cette histoire. Et pour finir, la relation entre Auren et Rip est bien dosée, vous ne devriez pas lever les yeux au ciel dans cette romance. C'est un véritable slow burn avec une petite touche ennemies to lovers comme je les aime.
J'ai également apprécié la présence des flashbacks concernant le passé de Midas et Auren. Ils permettent de mieux comprendre l'emprise que Midas a sur Auren, qui apparait à la fois comme un bourreau et un sauveur. Je pense que ceux qui ont eu du mal à accrocher au premier tome à cause de cette relation toxique pourront y trouver des explications utiles. En tout cas, Midas est typiquement le genre de personnage que l'on adore détester. À côté de ces flashbacks, nous avons de nouveaux points de vue : celui de la Reine Malina qui offre son lot de complots politiques et de retournements de situations (elle est par ailleurs aussi détestable que Midas), mais aussi celui de Midas, qui nous permet là-aussi d'en découvrir plus sur ses différentes facettes. En somme, le récit n'avance peut-être pas vite, en revanche, il tend à s'étoffer et à préparer le terrain avant de nous plonger dans épopée qui s'annonce effrénée.
Enfin, ce qui a confirmé mon coup de coeur pour ce second tome c'est cette fin explosive. Alors oui, j'ai senti venir le plus gros twist, pour autant, ça n'a en rien gâché mon plaisir puisque ce retournement de situation est lui-même accompagné de nouvelles révélations notamment autour d'Auren qui ont su me laisser bouche bée. Je m'excuse par avance pour mon manque de professionnalisme et peut-être d'objectivité, c'est parfois la fougue que peut nous faire ressentir la lecture, mais j'ai littéralement hurlé durant la dernière scène entre Rip et Auren. Je l'ai relu plusieurs fois tant j'ai adoré cette confrontation, ce dénouement ne pouvait pas être meilleur selon moi, c'était une pépite. Rien que d'y repenser suffit à susciter mon émoi. Il est impossible de fermer ce tome sans avoir envie de se jeter sur la suite.
Pour conclure cette chronique bien trop longue et élogieuse, j'ai conscience que cette lecture ne pourra pas plaire à tout le monde, mais pour ma part c'est exactement ce que je recherche quand je lis une romantasy. J'ai eu la même sensation qu'en lisant acotar pour la première fois et je ne pensais pas le revivre de sitôt, c'est donc avec une joie à peine dissimulée que je vais me ruer sur le tome 3 et faire la propagande de cette saga !
Il est vrai que le rythme du récit peut paraitre lent puisqu'il est quasi exclusivement centré sur la capture d'Auren par l'armée du Quatrième Royaume. Tout l'intérêt sera de peaufiner la psychologie d'Auren et plus précisément son émancipation vis-à-vis de Midas par l'intervention de Rip. Pour ma part, j'ai trouvé ce tome nécessaire à préparer la suite, et surtout à construire l'évolution d'Auren. Les décisions qu'elle prend sont logiques compte tenu de son passif, on ressent tout son tiraillement et on le comprend, c'est pour cette raison que son personnage m'a énormément plu. Auren peut en agacer certains, mais à titre personnel, je trouve que l'autrice a pris le temps de la développer de manière cohérente, elle ne pouvait pas être plus réaliste, ni mieux justifier ses actions et réactions.
Malgré le manque d'action prépondérante que l'on pourrait espérer dans un tel roman, de nombreux éléments rendent cette lecture immersive et addictive. D'abord, je n'ai trouvé aucun des personnages creux ou clichés, que ça soit le médecin de l'armée Hojat, le cuisinier du camp Keg, ou le courroux de Rip à savoir Lu cette guerrière au grand coeur, Judd et enfin Osrik. Chacun joue son rôle et on sent le trope found family se dessiner, ça me plait d'ores et déjà puisque j'en suis très friande. À côté, l'on a les pouliches toujours aussi exécrables, qui apportent leurs lots d'intrigues secondaires, de noirceur et soulèvent certaines questions pour la suite. Ce sont plein de petits détails qui font finalement la richesse de cette histoire. Et pour finir, la relation entre Auren et Rip est bien dosée, vous ne devriez pas lever les yeux au ciel dans cette romance. C'est un véritable slow burn avec une petite touche ennemies to lovers comme je les aime.
J'ai également apprécié la présence des flashbacks concernant le passé de Midas et Auren. Ils permettent de mieux comprendre l'emprise que Midas a sur Auren, qui apparait à la fois comme un bourreau et un sauveur. Je pense que ceux qui ont eu du mal à accrocher au premier tome à cause de cette relation toxique pourront y trouver des explications utiles. En tout cas, Midas est typiquement le genre de personnage que l'on adore détester. À côté de ces flashbacks, nous avons de nouveaux points de vue : celui de la Reine Malina qui offre son lot de complots politiques et de retournements de situations (elle est par ailleurs aussi détestable que Midas), mais aussi celui de Midas, qui nous permet là-aussi d'en découvrir plus sur ses différentes facettes. En somme, le récit n'avance peut-être pas vite, en revanche, il tend à s'étoffer et à préparer le terrain avant de nous plonger dans épopée qui s'annonce effrénée.
Enfin, ce qui a confirmé mon coup de coeur pour ce second tome c'est cette fin explosive. Alors oui, j'ai senti venir le plus gros twist, pour autant, ça n'a en rien gâché mon plaisir puisque ce retournement de situation est lui-même accompagné de nouvelles révélations notamment autour d'Auren qui ont su me laisser bouche bée. Je m'excuse par avance pour mon manque de professionnalisme et peut-être d'objectivité, c'est parfois la fougue que peut nous faire ressentir la lecture, mais j'ai littéralement hurlé durant la dernière scène entre Rip et Auren. Je l'ai relu plusieurs fois tant j'ai adoré cette confrontation, ce dénouement ne pouvait pas être meilleur selon moi, c'était une pépite. Rien que d'y repenser suffit à susciter mon émoi. Il est impossible de fermer ce tome sans avoir envie de se jeter sur la suite.
Pour conclure cette chronique bien trop longue et élogieuse, j'ai conscience que cette lecture ne pourra pas plaire à tout le monde, mais pour ma part c'est exactement ce que je recherche quand je lis une romantasy. J'ai eu la même sensation qu'en lisant acotar pour la première fois et je ne pensais pas le revivre de sitôt, c'est donc avec une joie à peine dissimulée que je vais me ruer sur le tome 3 et faire la propagande de cette saga !
