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Critique de Khalya


Agnès Sorel est le second tome de la saga Anjou. Il suit directement le premier tome consacré à Yolande d'Aragon, « la reine des quatre royaumes », puisque ce dernier se fini avec la mort de la reine Yolande et que ce tome commence avec son enterrement.
Agnès Sorel est présente à l'enterrement, d'une part parce qu'elle est la demoiselle d'honneur d'Isabelle de Lorraine, la belle fille de la reine Yolande et d'autre part car elle a passé près d'une année à tenir compagnie à la vieille dame qui souhaitait la former pour « son destin ».
Agnès, innocente de vingt ans, ne sait pas du tout quel est ce destin auquel la destinait Yolande d'Aragon, mais lorsqu'elle raconte à sa maîtresse Isabelle de Lorraine les conversations qu'elle a eu avec la reine défunte, celle-ci comprend immédiatement de quoi il retourne.
Elle fait donc ce que Yolande aurait souhaité, et fait en sorte qu'Agnès se rapproche du roi.
Le succès est immédiat et le monarque tombe fou amoureux de celle que l'on appellera la dame de Beauté après que le roi lui ait offert le Château de Beauté.
Agnès Sorel va être la première maîtresse royale a porter ce titre de manière officielle, à ne pas être maintenue dans l'ombre et mariée à un homme de paille pour sauvegarder les apparences et donner un nom à ses enfants. Les trois filles qu'elle donnera au roi seront d'ailleurs légitimées comme princesses de France et feront de grands mariages.
La jeune femme est partagée entre son devoir envers le roi et la France, comme le lui a inculqué Yolande d'Aragon, et sa conscience religieuse qui la tourmente car elle est partie prenante d'un adultère. Pour expier ses péchés, elle reverse une grande partie de ses revenus et des cadeaux du roi aux pauvres, malades, enfants abandonnés, oeuvres de charités et bien sûr à l'Eglise.

Au début du premier tome, j'avais eu du mal à m'habituer au récit au présent, mais là, j'ai eu le temps de me faire au style de l'auteur, et ça ne m'a pas gênée du tout, d'autant plus qu'on est très vite happé par l'histoire et que le temps employé en devient rapidement secondaire.

La mort d'Agnès Sorel est entourée de mystère : suicide, assassinat, incompétence des médecins ? L'auteur a décidé de soutenir la thèse de l'assassinat en nous présentant un coupable ayant pu agir avec certains appuis.

Discrètement, au fil du roman, l'auteur fait prendre de plus en plus de place à Jacques Coeur, qui doit être au centre du dernier tome de la saga.
Un troisième tome que j'ai hâte de découvrir s'il se montre à la hauteur des deux premiers.
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