Le parcours initiatique de Paula en tant que peintre décorateur depuis l'école, en passant par ses débuts professionnels jusqu'au chantier de Lascaux IV.
Ce parcours lent, laborieux, élaboré comme par un orfèvre par le vocabulaire d'une richesse impressionnante de Maylis de
Kerangal, se déploie sous nos yeux au rythme des couleurs, des matières et des figures, mais au rythme aussi de la main qui fait, de ce qui lentement pénètre le corps de Paula, le Faire de l'artisan.
Le roman prend un sens éclatant tout près de son terme, alors que Paula fait face aux parois de Lascaux IV.
Maylis de Kerangal nous dit l'Homme face au monde, face à celui qu'il façonne, de la matière jusqu'aux yeux.
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