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Critique de Zoile


Dans ses mémoires Agatha Christie n'explique pas sa célèbre disparition de décembre 1926. Grâce au Ciel, Brigitte Kernel a composé le chapitre manquant. AC, désespérée par l'infidélité de son mari Archie fuit le domicile conjugal pour se jeter à l'eau dans un étang, mais elle ne parvient pas à y précipiter sa voiture. Elle rentre à Londres où son amie Nan lui conseille se cacher quelque temps dans une station thermale. Sur place, elle se déguise, se découvre une nouvelle amie, et passe son temps entre les thermes et l'écriture d'un roman. Son mari la retrouve finalement, elle rentre chez elle, mais le divorce sera néanmoins prononcé.

Dieu soit loué, AC est morte et ne lira jamais ce navet dans lequel l'auteur lui prête des dialogues intérieurs d'une totale bêtise sous forme d'interpellations à la deuxième personne, que Mme Kernel n'hésite pas à appeler la troisième personne à la page 29. "Tu aurais dû vérifier le moteur ! Enfin quoi, Agatha Christie, reine du crime, me tançai-je, tu n'es plus bonne à rien ? Voilà que je me parlais à la troisième personne, c'était grotesque."
Pour ça, vous l'avez dit !

Tout dans ce roman est superficiel, ennuyeux et rempli d'inepties voire de barbarismes. Autres exemples :
"Les odeurs d'huile vous assaillaient comme les cris d'un enfant en bas âge" (p.51) Ah! l'odeur des cris d'enfant !
"Le soleil pâle comme une huître laiteuse paraissait vouloir se lever, phénomène rare, l'hiver, en nos contrées" (p.34) C'est bien connu, en Angleterre, c'est la nuit polaire en hiver !
"J'avais supplié à la voiture (sic !) de stopper son allure" (p.38)

On peut même observer une alouette qui chante sur un bégonia (p.11 ! ) et des merles qui vivent en bandes comme des étourneaux sous un pommier "déchu (sic!) de feuilles" (p.106)

Pauvre Agatha !
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