Avec
Agatha Christie dans le titre, je m'attendais à une enquête.
Il n'en est rien, bien que
Brigitte Kernel imagine le chapitre de la biographie de la reine du crime consacré à sa disparition à l'hiver 1926. Disparition qui fit les gros titres de la presse à l'époque.
Je m'attendais à l'enquête d'une amie débrouillarde ou d'un inspecteur zélé.
En lieu et place de quoi, j'ai lu les atermoiements de la femme de lettres suite à la liaison de son mari. La théorie de l'auteure est qu'elle s'est caché dans une ville thermale, passant une bonne partie de son temps à ressasser et à se pelotonner dans son lit ou un fauteuil de velours.
Autant on peut comprendre cette attitude venant d'une femme malheureuse, autant cela ne donne pas lieu à l'intrigue enlevée que j'attendais. Cela terni même un brin l'image que j'avais de la créatrice d'Hercule Poirot.
Déception, donc, malgré quelques passages amusants dus au goût de Mrs Christie pour le déguisement.
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