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Critique de Celise


Sur la route fait partie de ces oeuvres qui m'impressionnaient et que je n'aurais probablement pas abordée dans l'immédiat si je n'avais pas été motivée par une lecture commune avec d'autres Babeliotes que je remercie au passage.

Pourquoi impressionnée ? Parce que ce livre est un symbole, celui de cette génération qui suit immédiatement la 2e guerre mondiale, assoiffée de liberté et en révolte contre la société embourgeoisée qui inspira plus tard les beatniks et que l'on a nommée la Beat Generation.

Alors que dire de plus quand on s'attaque à ce genre de mythe, comment ajouter sa pierre (pertinente) à un édifice déjà largement commenté et encensé ?

Il est certain que j'ai abordé cette lecture en étant complètement novice quant aux codes et aux figures qui caractérisent la Beat Generation et pour être honnête, qui ne m'attiraient pas plus que ça.

Aussi, la première partie du roman a été une réelle surprise puisque j'ai été tout d'abord séduite. J'ai trouvé un réel élan assez ébouriffant dans ce voyage à travers les Etats-Unis, entre New-York et San-Francisco. J'ai adoré suivre ce périple à travers l'Amérique profonde (au sens figuré comme au sens propre, sur Google Maps), aller voir les paysages décrits, les villes traversées…

Malheureusement, j'ai fini par déchanter. J'ai eu au fil de ma lecture le sentiment que tout cela ne débouchait sur rien. Les incessants allers et retours entre la Côte Est et Ouest, sur fond d'alcoolisme et de débauche m'ont lassée.
On croise beaucoup de personnages mais jamais leurs psychologies ou leurs motivations ne sont réellement creusées. Tout cela m'a laissé un grand sentiment de superficialité, un voyage vain et sans but réel but.
De ce fait, j'ai lu avec beaucoup de peine la dernière moitié du roman et j'en suis arrivé à bout avec un certain soulagement.

Je ne regrette pas cette lecture, il s'agit d'un temple de la littérature et j'avais vraiment envie de m'en faire ma propre idée. C'est chose faite, mais si je peux comprendre son succès, sa légende même, je n'ai moi-même pas adhéré, avec trop de codes et d'allusions qui m'échappaient.
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