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Critique de umezzu


Philip Kerr, qui avait annoncé arrêter les aventures de Bernie Gunter avec sa triologie berlinoise, a des années plus tard repris son personnage fétiche au sortir de la seconde guerre mondiale dans « La Mort, entre autres ». L'histoire (avec un grand H et un petit h) continue avec cette « Douce flamme ».
Les filières d'exfiltration des anciens nazis conduisent Bernie vers l'Amérique du Sud pour le début d'une nouvelle vie en Argentine. Mais rapidement l'ancien flic et privé berlinois est convoqué par le chef de la police de Buenos Aires pour apporter son expérience : une jeune fille est morte assassinée dans des circonstances qui renvoient à un crime non élucidé commis à Berlin en 1932. le même tueur est-il présent dans les nombreux nazis accueillis à bras ouverts par le régime de Peron ?
Bernie enquête donc sur ses compatriotes, tout en se remémorant ce qui s'était passé en 1932 sous la république de Weimar. Entre les autorités locales, dont la célèbre Eva Peron, et d'anciens « camarades » SS reconvertis mais toujours aussi violents, Bernie est de nouveau plongé dans un sac de noeuds.
Le personnage a vieilli et est sorti des camps russes encore plus philosophe, mais il garde toujours son franc-parler quasi suicidaire, son indépendance, son coté fleur bleue – sa dulcinée locale s'appelle Anna- et au fond de son être une certaine idée de la justice, bien mise à mal par tout ce qu'il a vécu.
Outre un éclairage historique très documenté, Kerr produit un nouveau thriller prenant.
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