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Critique de cmpf




Je renoue avec Bernhard Gunther après la trilogie berlinoise. Ce n'est pas le titre suivant mais avec une longue première partie (⅔) qui se passe en 1934, il prend place avant les évènements de la trilogie, à savoir en 1936, 1938 et 1947.
Bernie est devenu détective à l'Hôtel Adlon après avoir quitté la Kripo (kriminalpolizei) à cause de sa sympathie envers la République de Weimar. Il espère créer sa propre agence.

Tout tourne autour de la préparation des JO de 1936 dont l'organisation a été attribuée à l'Allemagne de la République de Weimar en 1931. Il y a d'une part un éventuel boycott des jeux par les États Unis à la suite de l'arrivée des nazis au pouvoir en 1933. Un émissaire, Avery Brundage, est effectivement venu enquêter sur le sort qui sera réservé aux juifs lors des jeux et s'est contenté de l'assurance qu'il n'y aurait pas de problème. Une journaliste américaine juive vient se rendre compte par elle-même du climat politique et particulièrement de la place des juifs dans la société afin d'écrire si nécessaire un article pour gagner l'opinion américaine au boycott des jeux.
D'autre part, pose aussi question l'attribution des marchés avec la mort d'un entrepreneur à l'hôtel Adlon et enfin les conditions de travail sur les chantiers de construction des équipements dont les juifs sont normalement exclus mais en réalité embauchés à la journée clandestinement. Bernie s'interroge aussi sur un client de l'hôtel Max Reles.

L'histoire trouve son épilogue en 1954 à La Havane.

Comme d'habitude le plus grand intérêt de ce livre, en tout cas pour moi, est l'aspect réel des événements tant en Allemagne qu'à Cuba. de nombreux personnages sont historiques. Sans cela bien que ces polars ne soient pas déplaisants, il n'est pas certain que je lirais toute la série. le cynisme de Gunther et surtout ses comparaisons m'agacent parfois.


Challenge ABC
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