On a toujours une seconde chance.
Mieux vaut aucun alibi qu’un alibi éventé. Fournissez un alibi aux jurés et ça les impressionne. Mais trouez-le comme une passoire et ils commenceront à se demander pourquoi le lascar s’en était forgé un.
Les avocats sont là pour essayer d’arracher leurs clients aux griffes de la justice en se servant de tous les arguments, quels qu’ils soient, que ceux-ci peuvent leur fournir.
Le timide a besoin d’encouragements, le téméraire de connaître l’effroi.
Les gens ont besoin de croire en quelque chose de transcendant et il faut bien que quelqu’un le leur donne. Nous sommes à peine des êtres conscients. Les plus sophistiqués d’entre nous sont à la merci de leur tempérament et de leur cupidité. Si les gens ne se persuadaient pas qu’il existe une puissance supérieure à la leur, ils ne connaîtraient plus aucune limite à leurs exactions et croiraient pouvoir toujours s’en tirer. Guère mieux que des bêtes.
… et qu’on sait que le plus proche guette vos erreurs… tout le monde peut en commettre une, peut-être dans un moment de faiblesse… et, quand on connaît effectivement ce moment de faiblesse, ce dont on a surtout besoin, c’est d’un collègue, d’un camarade… de quelqu’un de proche, à qui on peut faire confiance et qui se tienne à vos côtés pour vous aider à reprendre le droit chemin.
Le maquillage cache les dégâts tout en attirant l’attention sur eux.
Clubs de remise en forme… partout où l’on pose les yeux, on voit des gens en train de courir, de s’étirer, de soulever des poids pour essayer de perdre leur graisse et de paraître à leur avantage dans les pubs ou les restaurants.
La sociabilité d’une communauté est directement fonction de la souplesse des autorités. Nous ne sommes pas là pour régenter mais pour servir.
Les jurés ne se fient pas aux intuitions d’un flic.