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Critique de umezzu
Une biographie d'Adolf Hitler, très bien illustrée, avec notamment des détails philatéliques qui montrent une Europe bouleversée par la montée de nazisme.
Karsaudy apporte quelques éléments intéressants sur la mise en place du NSDAP, le rôle de l'orateur Hitler, et le putch de Munich le 09 novembre 1923. Il est moins disert sur la période de montée du nazisme à la sortie de prison d'Hitler. Les années allant de 1933 à l'entrée en guerre en 1939 témoignent de la facilité avec laquelle Hitler a pu réaliser son programme d'annexions, sans rencontrer vraiment opposition de la part des démocraties. Il est frappant de constater qu'il avait parfaitement calculé dés cette époque le programme de réarmement en fonction d'attaques programmées pour l'année 1942, quand la puissance militaire nazie aurait été maximale. S'il s'est trompé sur le soutien des puissances occidentales à la Pologne (il croyait que celles-ci céderaient comme elles l'avaient fait précédemment pour la Tchécoslovaquie), le déroulement des opérations militaires en Pologne, en Norvège, puis en France, lui a donné raison contre son état major militaire. Ainsi renforcé dans son aura de Fürher, il n'a eu de cesse par la suite de tenter de contraindre les éléments militaires à suivre ses visions, changeantes d'un jour sur l'autre. Il a mené la guerre comme s'il suffisait de déplacer des drapeaux sur des cartes d'état major, sans tenir compte des distances, de la logistique ou du ravitaillement, et a voulu peser directement depuis son QG sur les décisions prises par les généraux qui eux étaient au front. D'où l'effondrement final d'un régime qui avait placé ses troupes de la Cyrénaïque à la Norvège et de la France à Stalingrad.
Centré sur Hitler, l'orateur, le politicien et le « stratège » militaire, ce livre est assez discret sur la politique raciale du Reich.
Karsaudy apporte quelques éléments intéressants sur la mise en place du NSDAP, le rôle de l'orateur Hitler, et le putch de Munich le 09 novembre 1923. Il est moins disert sur la période de montée du nazisme à la sortie de prison d'Hitler. Les années allant de 1933 à l'entrée en guerre en 1939 témoignent de la facilité avec laquelle Hitler a pu réaliser son programme d'annexions, sans rencontrer vraiment opposition de la part des démocraties. Il est frappant de constater qu'il avait parfaitement calculé dés cette époque le programme de réarmement en fonction d'attaques programmées pour l'année 1942, quand la puissance militaire nazie aurait été maximale. S'il s'est trompé sur le soutien des puissances occidentales à la Pologne (il croyait que celles-ci céderaient comme elles l'avaient fait précédemment pour la Tchécoslovaquie), le déroulement des opérations militaires en Pologne, en Norvège, puis en France, lui a donné raison contre son état major militaire. Ainsi renforcé dans son aura de Fürher, il n'a eu de cesse par la suite de tenter de contraindre les éléments militaires à suivre ses visions, changeantes d'un jour sur l'autre. Il a mené la guerre comme s'il suffisait de déplacer des drapeaux sur des cartes d'état major, sans tenir compte des distances, de la logistique ou du ravitaillement, et a voulu peser directement depuis son QG sur les décisions prises par les généraux qui eux étaient au front. D'où l'effondrement final d'un régime qui avait placé ses troupes de la Cyrénaïque à la Norvège et de la France à Stalingrad.
Centré sur Hitler, l'orateur, le politicien et le « stratège » militaire, ce livre est assez discret sur la politique raciale du Reich.
