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Critique de zellereb


J'ai passé un moment agréable en lisant ce livre qui fait le portrait de Don Fuego, un chanteur de rumba de 59 ans vivant à La Havane. le livre s'ouvre sur son tour de chant. On sent que cet homme est vraiment bien installé dans un train train qui le ravit. Puis Pedro le directeur de la boîte, lui annonce que c'est fini. Il perd son job car le cabaret où il travaillait est privatisé. Comme la musique est toute sa vie, c'est un vrai choc pour lui et la chanson est finie. Sa carrière se met soudain en stand by.


« Sans la musique, je ne suis qu'un écho anonyme lâché dans le vent. Je n'ai plus de veines, et donc plus de sang »


Précisons que Don Fuego est un fanfaron narcissique, et que son ego se trouve maintenant un peu diminué alors que pour l"instant il ne chante plus devant le public qui le flatte et l'applaudit.

C'est alors qu'il fait le tour des boîtes de la ville et erre en buvant des coups, en espérant trouver un boulot dans un bar par l'intermédiaire de musiciens qui en ont tout vu comme lui. C'est comme ça qu'un soir, il rencontre Maienzi, une jeune femme dont il pourrait être le grand père et qui lui dit avoir perdu son frère refoulé de la Havane par les policiers.

C'est la romance entre ces deux personnages.


Les fragilités de Don Fuego le rendent plus humain et plus humble.


Verdict : Un bon roman détente. Petite réflexion personnelle toutefois : j'ai eu l'impression que ce roman était un peu trop arrosé de citations, ce qui m'a gênée, mais autrement, cette histoire sur la vieillesse, le milieu des cabarets, ne manque pas de passages grinçants parfois, tout en dépaysant le lecteur. le style est limpide, fluide, et sans complications.
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