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Critique de belcantoeu


Celui qui aime le genre ne sera pas déçu. Sur 330 pages, hormis quelques pages au début et la dernière, ce ne sont que drogue, bordels, gangs, balles dans la tête, bidonvilles, planques, magasins pornos, tueurs à gage, taulards, rackets, expéditions punitives, boxons clandestins, balles perdues, flingues, entrepôts de drogue camouflés, coupe-gorge, trahison des «amis», videurs de tripots, cadavres abandonnés, vieillards ligotés, murs criblés de balles, stérilet dans le cul, salles de jeux,... avec quelques femmes évidemment belles, appétissantes, et à double usage, servant aussi à faire la cuisine aux caïds. «Y a plusieurs filières pour ce genre de commerce. Les filles sont orientées en fonction de leurs prédispositions: le trottoir, les boites de nuit ou le porno... Tu nous as tourné le dos pour nous proposer ton p'tit cul, non?».
L'histoire proprement dite est simple et se passe au Mexique. Diego aimait Elena, mais n'a pas bougé quand elle a été violée devant lui. Elle ne veut plus le voir et disparait à Ciudad Juarez où Diego va la chercher pendant les 9/10èmes du livre dans la pègre, ce qui nous vaut de multiples aventures fortes (difficile de faire mieux) aux extraits ci-dessous (et ce n'est qu'un petit échantillon), avant un fameux dénouement à la dernière page que je ne dévoilerai pas.
Quelques passages significatifs: «El Enano fut éliminé deux jours plus tard. Son père découvrit trois têtes ensanglantées sur le pas de sa porte», «Braquer des taxis pour rançonner les passagers», «J'ai des ambitions. Un jour, je m'offrirai un club branché, un harem de putains et un carnet d'adresses où seront répertoriés des stars, des hauts fonctionnaires et des flics influents», «Tous ces gosses qu'on abat pour se faire la main», «Ciasco vida le sac sur le lit. Une tête ensanglantée roula aux pieds de Santos... C'est ton protecteur Benito la Balafre. Je pouvais pas le ramener en entier. Y avait pas assez de place dans la voiture», «Il fait marcher le clan à la trique, se tape toutes les femelles en solo», «[avant d'être exécuté] il demanda juste qu'on l'autorise à faire ses adieux à son épouse. – Si t'as l'éjaculation précoce, y a pas d'inconvénient lui dit Marlo», «Pacorabanne, un escogriffe taiseux qui schlinguait comme dix putois», «Je compris que Nonito devait se décomposer quelque part dans un charnier», «Cet enculé. Il est encore de ce monde? – Pas en entier, mais il s'accroche», «Hector le rouge fût bâillonné, empaqueté, saucissonné, et jeté à l'arrière d'une fourgonnette. On ne retrouva jamais son corps», «Sur terre, ton dieu, c'est moi; C'est à moi que tu dois adresser tes prières, et pas au vieillard sénile qui divague là-haut. Je suis tellement tout puissant que chaque fois que je pète, je provoque un big bang», «Dida me propose occasionnellement des filles pour renouveler nos harems», «Tu es né sans, comme tous les asticots de merde», «Cette nuit-là, quelques heures après notre passage, seize personnes seront exécutées à Tres Castillos: neuf gamins, trois prostituées, quatre adultes», «Le pitbull se rua sur le supplicié et entreprit de le réduire en pièces... Les crocs du chien broyaient la chair et les os avec une effroyable voracité», «Et ta mère, elle lèche le cul à Petra ?», «Je vous marche dessus jusqu'à sortir votre merde par les oreilles», «Ces migrants sont nos prisonniers. Je vais mettre leur photo... sur un site que j'ai créé et nommé ‘Charité chrétienne'. On va faire croire sur les réseaux sociaux que ces naufragés sont malades et en difficulté... Forcément, leurs proches vont se manifester... et on leur demandera une rançon s'ils veulent revoir les leurs vivants», «Prend ton attirail et ramène tes fesses fissa. On a une mission». «Espèce de péquenot pouilleux. Berger de mes deux. Tu déboules de ton bled perdu, avec de la crotte de bique collée au froc, et à peine, tu apprends à ne plus te moucher sur ton bras, tu t'la joues caïd, et tu te permets de poser ta sale patte de branleur de boucs sur moi... enculé de ta putain de race. T'es qu'un trou de cul qui se prend pour le nombril du monde»,...
La langue maternelle de l'auteur n'est pas le français, mais il l'a bien apprise depuis !
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