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Critique de stephanerenard


Qu'attendre d'un anthologie de poésie aussi vaste qui couvre tous les âges de la poésie arabe?
-de la poésie ? Alors là, le lecteur est évidemment comblé, c'est un florilège du meilleur, assurément, et on retrouve, selon les auteurs, le sens de la nature, le sens du sacré, l'amitié, le devoir, l'amour… rien ne manque et il suffit de se laisser bercer par les textes, tous traduits dans un langage fluide et si limpide qu'on a l'impression de s'abreuver directement à la source de montagne.
-le sens du sacré? Ah oui, en cette heure où le sens du sacré si chers aux croyants arabes est comme trahi, perverti par ces idéologies radicales, c'est un vrai bain de jouvence que de reposer son âme en lisant ces poètes qui ont su célébrer le sacré sans le dissocier du jardin où Dieu descend nous rencontrer. On trouve des mystiques qui s'enivrent d'un vin intangible et des croyants qui savent lire la parole de Dieu dans le bruissement des forêts ou le souffle du désert, dans l'épanchement mystérieux de tout ce qui vit et aspire au sublime.

Limpidité!
Mais ce n'est pas l'eau.
Subtilité !
Mais ce n'est pas l'air!
Luminosité !
Mais ce n'est pas du feu.
Âme charnelle!
Loin de tout corps de chair.
Omar Ibn al-Farid (1181-1234 du calendrier occidental)
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