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Critique de summerday


Le pays sans adultes est un très beau roman sur des sujets difficiles traités de façon poétique grâce à la narration d'un garçon de onze ans très sensible. le livre traite de la violence conjugale, de la mort, du deuil, de la peur, du pardon, de la maladie et de tant de choses en filigrane. L'auteur nous embarque dans le quotidien ultra violent de deux frères qui ne connaissent de la vie que sa noirceur et ne voient pas d'échappatoire à la situation. Malgré tout Maxence, l'aîné, essaie de les protéger en inventant un monde féerique afin de s'échapper du démon qui vit avec eux. Les scènes de violence et les sentiments dépeints sont réalistes et nous mettent la boule au ventre. le talent de l'auteur est de ne jamais tomber dans la facilité et les clichés sociaux. Ce qui est dit à travers toutes ces images est juste et sensible. Lorsque les détails les plus sombres sont évoqués on sent même une vraie pudeur. Il ne s'agit pas de cacher ou d'amoindrir le récite mais juste de lui éviter de tomber dans la lourdeur. À aucun moment on ne quitte la narration de Slimane, ce gamin à l'imagination débordante et à la langue bien pendue. le récit est souvent comique grâce aux bons mots du garçon et sa naïveté. Ce livre est aussi un très beau livre sur la fraternité. La relation de Maxence et Slimane est d'une complicité et d'une douceur absolue, c'est très beau. Ses amis Valentine et Hugo sont aussi attendrissants. Je ne peux que vous encourager à découvrir ce texte à la plume si inventive
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