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Critique de Aa2liiinee


Le nouveau roman de Julie Kibler a été une lecture en demi-teinte. J'ai eu du mal à me plonger dans cette histoire. Il m'aura fallu une centaine de pages pour prendre plaisir à découvrir le destin de Lizzie Mathy et Kate. La transition entre l'époque passé et présent n'est pas aussi fluide que ça. La maison des égarés est inspirée par des événements historiques et c'est là, la force de ce roman. On sent tout le travail de documentation fait par l'auteure pour nous peindre au mieux le tableau de cette Amérique patriarcale.

Le foyer de Berachah est le lieu des seconde chance et de l'espoir. Chaque fille de ce foyer porte son propre fardeau. Elles se sont vues imposer les diktats d'une société patriarcale et de devoir subir sans jamais oser élever la voix. Je n'ai pas forcément accroché avec les personnages, même si leurs histoires sont touchantes. J'ai par contre aimé la relation d'amitié entre Mattie et Lizzie, qui va les aider à surmonter des épreuves et se prolonger dans le temps malgré leur caractère très différent.

L'impact religieux est très fort et assez présent au sein de ce roman mais utile pour la compréhension de l'histoire. Il apporte un contexte historique non négligeable pour comprendre certains choix de nos protagonistes. Une partie de l'Amérique très conservatrice. Une histoire de femmes dans un monde d'hommes.

Cette histoire permet de mettre en lumière la condition des femmes et de voir le chemin parcouru jusqu'ici. On prend une nouvelle fois conscience qu'il y a encore des choses à faire. Ce que je vais retenir de cette lecture malgré que je n'ai pas été convaincu totalement, c'est la place de la femme dans cette société qui est peu considérée et l'enrichissement personnel à découvrir ce pan de l'Histoire. La maison des égarés est une ode à la sororité.
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