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Critique de IreneAdler


Le père de l'auteur est un rescapé des camps de concentration, où il a passé 3 ans (de 1942 à la libération des camps) puis des marches de la mort. Il y a perdu toute sa famille et ne doit sa survie qu'à un tas de cadavres. Il a élevé ses enfants à l'ombre des camps, sans jamais leur en parler vraiment, mais en transmettant son traumatisme.
Comme Art Spiegelman, l'auteur a ressenti le besoin de parler des camps, des survivants. Mais non pas en racontant l'histoire de son père, qui a écrit un ouvrage sur cette "expérience" et fait des visites d'Auschwitz, mais des répercussions sur la génération suivante : incompréhension, culpabilité, suicide pour les plus fragiles.
Un graphisme en noir et blanc qui met en valeur le texte et l'histoire. L'auteur ne cherche pas à embellir mais à exorciser ses démons, à comprendre.
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