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Critique de celine17


Forcément, à la lecture des Imparfaits, on pense à Orwell et son inégalable 1984…

Dans ce roman, l'intelligence artificielle fait intimement partie de nos vies et s'insinue dans toutes les sphères professionnelles ou personnelles.

C'est la voix de Gena, IA, assistante personnelle de Cas qui parle.
Cas est un peu différent des personnes qui l'entourent, il se cherche, il ne se sent à sa place nulle part : ni dans la société, ni dans ses rapports familiaux (plutôt des non-rapports d'ailleurs), ni dans ses histoires d'amour bancales…
Tout est sous contrôle, épié, analysé en direct : si Gena lui communique à chaque instant des données et intervient en tant que conseillère pour son "bien-être" (à travers ses implants et jeu de lentilles notamment), elle l'étudie aussi sous toutes ses coutures à travers ces interactions et renforce ainsi son pouvoir sur lui.

Gena est sans doute la seule confidente de Cas qui a plutôt tendance à se réfugier dans un univers virtuel que d'affronter le monde, les autres êtres humains (dont les relations, les rencontres sont également suggérées par l'IA).

Si j'ai eu un peu de mal à entrer dans l'histoire, alors j'ai forcé un peu et, après quelques pages, j'ai vraiment commencé à apprécier cette histoire dont j'ai mieux compris les subtilités.

Alors bien sûr il y a tout ce volet sur la société déshumanisée (parce qu'avant d'être retoquée par les IA, la société, telle que nous la connaissons, s'est d'abord effondrée), le contrôle des êtres humains par les algorithmes… Mais, ce qui m'a surtout intéressée, c'est de voir ce qui se passerait pour les personnes en marge de ce système, ceux qui finalement le réfuteraient.
Comment pourraient-ils y échapper ? Pourquoi le feraient-ils ? Une autre vie serait-elle possible ?

Et si au final l'IA était plus humaine que les humains eux-mêmes ?
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