"Certes, je connaissais l'existence du verlan, mais n'y entendais rien à l'exception de quelques métathèses connues : oim, oit, ché ap... Les hommes ne s'étaient pas contentés de multiplier les idiomes, ils avaient aussi décidé de prendre les mots à rebours, comme des gants que l'on retrousse, de tronquer des syllabes comme on tranche des têtes : arabe / rabe / ra-beu / beu-ra / beur / rebeu... Mots à rebrousse-poil, à contre-courant de l'usage habituel." (p.90)
C’est un monde de titans, qui habitent les sept étages du ciel et qui sont inatteignables. On leur passe tout. C’est un monde d’ombres aussi, des ombres ramassées, petites et presque oubliées, et aussi un monde de scorpions qui dressent la queue parce qu’ils ne peuvent devenir titans et qu’ils refusent d’être des ombres.