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Sema Kilickaya est une femme française née à Antioche a la frontière turco-syrienne, dans un milieu arabophone. La langue de personne est son quatrième roman, ce n'est pas une autofiction. Sema Kilickaya vit a Chaumont .
La narratrice de la langue de personne nous parle dans son roman de son amour pour la langue est nous communique cette amour par des mots. La narratrice aime les mots, elle cherche a leur donner du sens; Ses mots font le lien entre la culture Turque de ses parents et la culture française du pays de ou elle a grandi .Dans ce récit chaque mot a un sens, rien n'est la pour faire joli, chaque propos fait mouche. Les personnages sont denses, convaincants et crédibles, leurs histoire sont même passionnantes. le personnage de Fatma, uniquement nommée par son prénom une seule fois est rebelle, on sent que sa quête d'identité, entre deux cultures n'a pas été une chose aisée.Sema Kilickaya propose une fluidité romanesque, et une narrativité souple et entrainante. le récit est évidant et limpide, la narratrice y fait briller et hurler sa famille, sa société, le gouffre des générations et leurs mots qui se heurtent. Elle percute toutes les points sensibles de la vie sans superflu. Ce n'est pas une longue histoire aux portraits précautionneux ou a rebondissements dans laquelle on va se plonger, bien au contraire. Dans ce roman il Ya la migration ,la société qui se radicalise, la colère de l'enfant enchainée par sa familles ses traditions, il Ya aussi l'adulte encore au prise de la colère et qui ne sait toujours pas ou est sa place ou encore les rancoeurs et l'adolescence qui rugit et enfin l'incompréhension qui heurtent la famille.
Dans ce récit il Ya aussi la langue, la encore une incompréhension mutuelle, l'a grande héroïne de ce récit est bien la langue . le titre ne nous trompe pas la dessus. En revanche ,cela n'empêche pas ce dernier de rester une énigme qu'on ne saurait quelle voie choisir car on pourrait dire que la langue n'est a personne ? ou qu'elle est celle de tous ? ou bien encore que la langue s'appel personne ? ou enfin que chacun détient sa langue ? Nous avons pus voir que les déclinaisons sont multiples et sans doute aussi varier qu'il aurait de lecteurs de ce texte. La langue est mise en scène, elle est le nom, la création, elle est celle que tout le monde use mais que personne ne cherche, seulement la narratrice car elle joue de la langue et l'invite sans cesse sous les projecteurs.
Beaucoup d'autres thèmes sont abordés comme l'expatriation, l'adultère, la maladie, la mort, les violences conjugales..
Ce roman de moins de 200 pages parle justement de beaucoup de choses sans forcement entrer dans les clichés de la vie au contraire elle ouvre les yeux sur ce qu'est la pluri culturalité de la France .
je le recommande vivement !
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Magnifique ! Je me suis régalée en lisant ce livre dont un extrait était présenté pour le prix Hors concours. J'ai aimé le style d'abord. La narratrice aime les mots, elle cherche à leur donner du sens. Ses mots font le lien entre la culture turque de ses parents et la culture française du pays où elle a grandi. Et puis de retour dans sa famille après de longues années d'exil volontaire, elle nous rend spectateurs de la vie quotidienne au sein de sa famille. Nous avons envie de rire, de pleurer avec elle. A lire.
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Originaire de Turquie, la famille de Fatma a émigré en France dans les années 1970. Mais ne supportant pas le poids de son héritage turc, la jeune femme fuit la France pour les États-Unis. Vingt ans plus tard, son père tombe malade et elle rejoint les siens, dans leur HLM de toujours. Sa soeur, qui a pris la responsabilité de la famille, nourrit à son encontre de la rancoeur ; la France est encore sous le choc de l'attentat perpétré contre Charlie Hebdo. Dans ce contexte de crise, Fatma s'interroge sur son propre parcours et son rapport à l'identité.

Avec ce 4ème roman, l'auteure franco-turque interroge le sens des mots pour questionner l'exil, l'identité culturelle et le vivre ensemble. Un roman très sensible, tant dans son écriture que dans sa manière d'aborder ces questions délicates.
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Sema Kilickaya est née en 1968 à Antioche, à la frontière turco syrienne dans un milieu arabophone et turcophone. C'est une écrivaine française d'origine turque. Elle suit des études d'anglais puis devient enseignante et traductrice. "La langue de personne" est son quatrième roman.
Au départ je n'avais pas compris le sens du titre du livre mais après avoir lu, j'ai pu connaitre sa signification.Chaque personne a son propre langage.
Dans le livre, le personnage principal joue beaucoup avec les mots. Ce livre nous parle d'une famille originaire de la Turquie qui vivent dans l'Est de la France. Cette famille est arrivée dans les années 1970, pour trouver un travail. L'histoire débute quand Fatma revient de l'Etats -Unis. La maladie de son père oblige à rentrer en France, dans son HLM de toujours. Elle retrouve sa famille qu'elle avait laissé. Sa sœur, a prit toute la responsabilité de la famille. Fatma parle beaucoup de la culture turque et elle décrit beaucoup Istanbul comme par exemple page 137 "Le simit, des odeurs, celle des embruns; des sons, la clameur des mouettes, la sirène des vapeurs, les klaxons, les vendeurs ambulants, le brouhaha du bazar égyptien..."
Fatma joue beaucoup avec les mots et elle aime beaucoup les mots. Elle est littéraire " Les mots sont dit à la légère sans qu'on prenne de les écouter réellement" page 131. Elle est outrée de la nouvelle génération. Elle corrige toujours les erreurs des autres personnes. Elle parle avec un langage soutenu par rapport à sa famille. Chaque mot fait un sens et rien est la pour faire jolie. Ce livre étais présenter pour le prix hors-concours. Et j'ai décidé de me plonger vers ce livre car le résumé du livre m'a intrigué et je voulais en savoir plus sur les personnages. Je ne connaissais pas du tout de cette auteure. Je connais parfaitement la culture turque et sa me rappelle des événements vécus. Ce roman réussi le pari de parler justement de beaucoup de choses, sans entrer dans le cliché. Ce roman a réussi a m'émouvoir. Le livre m'a fait réfléchir et les personnages sont intéressant. J'ai beaucoup aimé les passages ou elle décrit la Turquie et surtout Istanbul. Mais dans le livre il y a beaucoup de mots compliqué. Mais cela m'a pas empêcher d'aimer le livre. Je me met dans la peau des personnages, et je m'imagine à leur place.
Dans ce livre les femmes et la famille et contre le nouveau patriarche qui a remplacé le "baba" disparu.
A lire.
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C'est une valse des mots et des effets de languages entre deux cultures bien différentes. Et qui même au sein de sa propre culture ( culture turc) est toujours aussi difficile de se comprendre. Un roman placé sous la bonne humeur et une belle histoire d'amour pour une famille Avec 2 langues et des 2 cultures. Très touchant. Merci.
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J'ai commencé ce livre pour un projet qui est le projet Hors Concours. A la lecture du résumé j'ai accroché et j'ai voulu lire ce livre ci parmi tous les autres restants. Pendant ma lecture j'ai remarqué qu'il n'y avait pas de chapitres vraiment définis, mais l'auteur a laissé des pages blanches à des endroits qui peut faire penser qu'on va commencer un nouveau chapitre. Dans ce livre elle parle de son retour en France au près de sa mère et ses sœurs et de comment cela va se passer. Elle va parler de ses souvenirs d'enfance a chaque endroit qu'elle va revoir. Au final je n'ai pas réussi a finir le livre car je n'ai absolument pas accroché comme j'ai pu accroché sur le résumé. De plus, je trouve la lecture assez compliquée.
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Sema Kiliçkaya est une écrivaine française d'origine turque. Elle suit des études d'anglais puis devient enseignante et traductrice. Son premier livre "Anadolu" est un recueil de contes traditionnel d'Anatolie publié en 2004. Son second roman, "Le chant des tourterelles" est publié en 2009 et son dernier livre, publié en 2018 est "La Langue de personne".


Ce livre, "La Langue de personne" est l'histoire de Fatma qui s'est exilé de France pour aller aux Etats Unis. Vingt an après, elle revient voir sa famille dans leur HLM de toujours. Elle nous raconte son quotidien.

Tout d'abord, j'ai beaucoup aimé la narration. La narratrice nous donne l'impression de vivre les événements qu'elle vit, cela nous donne envie de pleurer, de rire avec elle. Elle réfléchit beaucoup sur le sens des mots et nous pousse à réfléchir.

La narratrice, qui elle s'est exilé pour fuir son statut d'enfant d'immigrés revient voir sa famille. Elle peut remarquer que les générations issu d'immigrés, aujourd'hui ne s'en cache plus comme elle le faisait elle, dans sa jeunesse. La génération d'aujourd'hui ne rejette pas son statut d'enfant d'immigrés, ils continuent à vivre leur culture, ne cherchant pas à s'intégrer totalement.
Elle nous raconte que elle, fuyait son statut d'enfant d'immigrés et essayait de s'intégrer à tout prix. Cela nous montre que les mentalités changent suivant la génération.

Ce livre nous fait poser des questions à sois même: qu'est que la relation à l'identité, qu'est ce que être français(e) ?

L'auteur à peut être, en écrivant ce livre nous a partagé son témoignage et son venu.

Personnellement, ce livre m'a plu et je vous le conseille de le lire.
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