>
Critique de Axelinou
Un livre où l'on apprend qu'un Afroaméricain pauvre est mieux traité aux Etats-Unis qu'une femme pauvre en Corée du Sud.
Un livre où l'on apprend qu'il y a encore beaucoup de travail à faire pour changer les mentalités.
Un livre où l'on apprend que l'industrialisation et/ou la richesse seule(s) ne suffi(sen)t pas !
Attention, en Europe, un migrant pauvre est aussi tombé à ce bien bas niveau !
• « La Nature ne nous déçoit jamais. Mais il n'y a pas plus grand menteur que l'Homme. »
• « A mes yeux, un chef de famille qui non seulement ne gagnait pas un sou mais en plus coûtait cher n'était rien de plus qu'un criminel. »
• « Voir un sexe sans poils, c'est trois ans de malheur. Quelle poisse ! »
En trois citations, le résumé des malheurs qui s'abattent sur Yunyeong.
La famille de Yunyeong fait tout son possible (et très bien d'ailleurs) pour profiter d'elle : elle est la seule à avoir un salaire – de misère certes et qui lui permet à peine de nouer les deux bouts, et encore parce qu'elle gagne de l'argent en rendant des ‘services' dans les pavillons privés. Et comme elle ne sait pas dire non, la famille en profite ‘vraiment de chez vraiment'.
Yunyeong a un enfant avec un étudiant qui doit passer un examen pour devenir fonctionnaire (de niveau C…). Elle l'entretient en travaillant 14 heures par jour et lui n'étudie pas beaucoup (alias ‘rien').
Le salaire de Yunyeong ne suffit pas à satisfaire son enfant, son compagnon, sa mère, sa belle-mère, son frère, sa soeur ; et son patron lui propose de rendre des ‘services' dans les pavillons privés – qu'elle ait ses règles ou pas ! C'est ‘normal' lui dit-on.
Mais que fait Amnesty International et la Ligue des Droits de l'Homme ! Il faut appeler au boycott de Samsung !
Et il fallait oser ce livre – merci à l'auteur et à l'éditeur français.
Ce soir (et tous les suivants) je regarderai ma compagne d'un autre oeil et la remercierai pour tout ce qu'elle m'apporte chaque jour de bonheur.
Un livre où l'on apprend qu'il y a encore beaucoup de travail à faire pour changer les mentalités.
Un livre où l'on apprend que l'industrialisation et/ou la richesse seule(s) ne suffi(sen)t pas !
Attention, en Europe, un migrant pauvre est aussi tombé à ce bien bas niveau !
• « La Nature ne nous déçoit jamais. Mais il n'y a pas plus grand menteur que l'Homme. »
• « A mes yeux, un chef de famille qui non seulement ne gagnait pas un sou mais en plus coûtait cher n'était rien de plus qu'un criminel. »
• « Voir un sexe sans poils, c'est trois ans de malheur. Quelle poisse ! »
En trois citations, le résumé des malheurs qui s'abattent sur Yunyeong.
La famille de Yunyeong fait tout son possible (et très bien d'ailleurs) pour profiter d'elle : elle est la seule à avoir un salaire – de misère certes et qui lui permet à peine de nouer les deux bouts, et encore parce qu'elle gagne de l'argent en rendant des ‘services' dans les pavillons privés. Et comme elle ne sait pas dire non, la famille en profite ‘vraiment de chez vraiment'.
Yunyeong a un enfant avec un étudiant qui doit passer un examen pour devenir fonctionnaire (de niveau C…). Elle l'entretient en travaillant 14 heures par jour et lui n'étudie pas beaucoup (alias ‘rien').
Le salaire de Yunyeong ne suffit pas à satisfaire son enfant, son compagnon, sa mère, sa belle-mère, son frère, sa soeur ; et son patron lui propose de rendre des ‘services' dans les pavillons privés – qu'elle ait ses règles ou pas ! C'est ‘normal' lui dit-on.
Mais que fait Amnesty International et la Ligue des Droits de l'Homme ! Il faut appeler au boycott de Samsung !
Et il fallait oser ce livre – merci à l'auteur et à l'éditeur français.
Ce soir (et tous les suivants) je regarderai ma compagne d'un autre oeil et la remercierai pour tout ce qu'elle m'apporte chaque jour de bonheur.
