AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
>

Critique de LesdeliredeLou


Aujourd'hui, je vous parle de « C'est pour mieux te manger » de Kim Ji Yeon et c'est aux éditions Matin Calme.
L'auteure vous propose un thriller vraiment déroutant qui vous laissera un gout de malaisance tant l'intrigue est perturbante.
*****
Je continue de découvrir avec plaisir les thrillers coréens. Je trouve qu'il y règne une atmosphère différente de ceux auxquels je suis habituée. Je pense que c'est dû à la fois à un style différent mais également à leur culture qui s'imprègnent dans les récits. Ces histoires font souvent ressortir une mentalité, un respect des conventions qui sont différents des nôtres.
Le 4e de couverture et très énigmatique et bien éloigné de la lecture qui vous attend. En tout cas, si vous le lisez avant de commencer ce livre, vous verrez qu'il va être difficile de retrouver ce que vous aviez cru comprendre par rapport à ce résumé.
Ici, l'auteure revisite le conte du petit chaperon rouge. Alors je vous préviens tout de suite, l'intrigue est complexe et la construction de l‘histoire l'est tout autant avec des enchaînements parfois déstabilisants qui font qu'on ne sait pas vraiment à quoi s'attendre. Nous avons connaissance du drame dès le début de l'histoire, puis l'auteure nous renvoie dans le passé afin de prendre connaissance des événements qui ont conduit à celui-ci. Nous n'avons pas forcément les informations dans le bon ordre chronologique, c'est une façon déroutante de nous narrer les choses mais cela amplifie ce côté suffocant et malsain qui règne dans cette histoire
Les personnages sont tous oppressants et stressants à la fois. J'aime cette façon de nous faire douter dès le départ d'une personne que nous ne connaissons pas, une personne qui me met sur mes gardes par sa seule présence, qui semble malfaisante, démoniaque.
Vous serez dans le flou durant tout le récit, jusqu'aux toutes dernières pages, lorsque le narrateur s'adressera à vous à la première personne et passera aux aveux.
Il m'est resté malgré cela un sentiment indescriptible à la fin de cette lecture qui m'a rendu mal à l'aise tant les rapports humains sont tronqués. C'est bien joué !
Commenter  J’apprécie          60



Ont apprécié cette critique (6)voir plus




{* *}