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Critique de LivresdAvril


Ah la la, que ce King est filou ! Il choisit un des évènements les plus traumatisant de l'histoire américaine et offre à son personnage la possibilité de l'empêcher. Comment résister ?
Sauf que le passé n'aime pas être modifié, il résiste.
Sauf que Jake n'arrive pas en 1963 mais en 1958.
Sauf que toutes sortes de théories supposent qu'Oswald n'était pas seul.
Sauf que modifier le passé a évidemment des conséquences sur le présent.
Les bâtons qu'il glisse consciencieusement dans les roues de son héros emportent le lecteur de rebondissements en rebondissements. Avec son lot de "si j'avais su qu'il arriverait cela, je n'aurai peut-être pas fait ceci, mais je n'avais aucun moyen de le savoir". Ou quand King cabotine. Parce que le suspense est bien là, nul besoin d'en rajouter.
Alors oui, mille pages c'est beaucoup et certaines auraient pu être coupées. Oui, il élude un peu facilement les aspects du voyage temporel qu'il n'a pas envie d'aborder et multiplie les "le passé s'harmonise". Oui, il y a des erreurs de frappe et de traduction (Albin Michel - grrrr).
Mais entre humour ravageur et pessimisme dévastateur, King est toujours aussi en verve quand il s'agit de critiquer son pays et ses compatriotes. Et franchement, le voyage dans les années 60 entre clopes et rock est un plaisir, à la hauteur de cette très chouette couverture en deux temps. J'ai particulièrement aimé le séjour de Jake à Jodie et le portait de ses habitants.
Prêts pour un lindy hop ?
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