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Critique de bgbg
Dead zone, par Stephen King. Avoir un don consistant à prévoir l'avenir n'est pas de tout repos. Cela peut vous valoir des amis, mais aussi de solides inimitiés. On vous taxe de manipulateur ou de simulateur, voire de provoquer les évènements que vous prédisez.
Quand il s'agit de trouver les numéros qui vont gagner à la Roue de la Fortune dix fois de suite, ça va, le seul ennemi que vous vous faites est l'animateur du jeu qui voit la foule miser sur les mêmes valeurs que vous. Si en touchant une personne, vous voyez sa maison brûler, là, il faut convaincre que vous percevez la réalité. Si en touchant un journaliste méfiant à votre égard, vous entrevoyez sa vie et ses zones d'ombre, vous risquez un effet médiatique désastreux pour votre carrière. Si vous serrez la main d'un politicien tout ce qu'il y a de véreux, de dangereux, un populiste qui promet la lune, idolâtre Hitler et s'entoure de tueurs, là, ça ne rigole plus. Et si vous vous sentez une âme de justicier et décidez de débarrasser l'humanité, mais aussi ses admirateurs de leur idole, là, vous allez vous retrouver bien seul. Ce ne sont bien sûr que des exemples parmi d'autres…
John Smith a eu un premier trauma crânien enfant, puis un deuxième accident jeune homme qui l'a laissé plus de quatre ans dans le coma. Il est heureusement bien entouré : un mère bigote à la folie, un père brave comme du bon pain, qui a souhaité sa mort quand son comma s'éternisait, une petite amie qui l'attend jusqu'au jour où elle rencontre celui qui deviendra son mari, mais qui n'oubliera jamais John, un médecin qui met de côté sa raison scientifique pour devenir son ami.
C'était le premier livre de Stephen King que je lisais. Divertissant. Je saurai maintenant de quoi on parle quand on en parle.
Quand il s'agit de trouver les numéros qui vont gagner à la Roue de la Fortune dix fois de suite, ça va, le seul ennemi que vous vous faites est l'animateur du jeu qui voit la foule miser sur les mêmes valeurs que vous. Si en touchant une personne, vous voyez sa maison brûler, là, il faut convaincre que vous percevez la réalité. Si en touchant un journaliste méfiant à votre égard, vous entrevoyez sa vie et ses zones d'ombre, vous risquez un effet médiatique désastreux pour votre carrière. Si vous serrez la main d'un politicien tout ce qu'il y a de véreux, de dangereux, un populiste qui promet la lune, idolâtre Hitler et s'entoure de tueurs, là, ça ne rigole plus. Et si vous vous sentez une âme de justicier et décidez de débarrasser l'humanité, mais aussi ses admirateurs de leur idole, là, vous allez vous retrouver bien seul. Ce ne sont bien sûr que des exemples parmi d'autres…
John Smith a eu un premier trauma crânien enfant, puis un deuxième accident jeune homme qui l'a laissé plus de quatre ans dans le coma. Il est heureusement bien entouré : un mère bigote à la folie, un père brave comme du bon pain, qui a souhaité sa mort quand son comma s'éternisait, une petite amie qui l'attend jusqu'au jour où elle rencontre celui qui deviendra son mari, mais qui n'oubliera jamais John, un médecin qui met de côté sa raison scientifique pour devenir son ami.
C'était le premier livre de Stephen King que je lisais. Divertissant. Je saurai maintenant de quoi on parle quand on en parle.
