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Critique de Allantvers


Tremblez frères humains, la grande Peste est revenue et elle s'abat sur vous sans merci : un bacille échappé par erreur d'une base secrète de l'armée américaine décime en quelques jours la quasi-totalité de la population.

En voilà un pitch formidable, et pourtant je suis un peu déçue au global par ce « Fléau » presque unanimement encensé. La lecture est toujours fluide et plutôt addictive, rien à redire sur les talents de conteur du King. Mais au fil des pages je suis restée un peu dubitative sur les choix de développement de l'histoire, avec le sentiment, que les fans m'excusent, de lire un Stephen King enfermé dans sa caricature de romancier pour ados.

La première partie, qui décrit le développement de la contagion en multipliant les acteurs, condamnés et survivants, est très bien, efficace, parfaitement cadencée.
Puis les survivants se regroupent en deux pôles opposés, incarnés par deux figures fantasmagoriques qui représentent, je vous le donne en mille : le Bien et le Mal. Bon, ça a le mérite d'être simple, et je comprends qu'on me jette la pierre si je fais la fine gueule devant tant de manichéisme.
Notons au passage le long chapitre introductif, à mon avis le meilleur du livre, sur Mère Abigael, humble et lumineuse centenaire noire, incarnation du bien; j'ai été beaucoup moins convaincue par son contraire, Randall Flagg, mais là j'imagine que je manque de culture King.
S'en suit alors une lutte improbable entre les deux camps, et là j'avoue avoir un peu décroché et avoir attendu que ça se termine, tout en restant quand même collée au récit. Et devinez qui va gagner…

Emballée l'an denier par 22/11/63, j‘avais voulu renouveler l'expérience du « bon roman de Stephen King pour les vacances ». Je vais peut-être m'en passer l'an prochain… !

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