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Critique de cannibalector


Aux états unis est organisé régulièrement des " salons de l'emploi": quelques recruteurs proposent à une multitude de " pauvres gens" des emplois basiques, voire précaires.
Les demandeurs se précipitent donc dés la veille au soir pour espérer trouver un emploi décent; A l'ouverture du salon; dans cette foule miséreuse l'auteur focalise notre attention sur un jeune homme attendri par une femme malingre et son bébé. il est difficile de ne pas s'attacher à ces trois paumés. Mais , pourtant, ils disparaissent dés la vingtième page, écrabouillée par une Mercedes conduite par un tueur fou .

là, réside tout le talent de l'auteur: une critique subtile de la société américaine, cette capacité de nous " lier" en quelques pages à ces personnages puis de créer un vide en nous, en les faisant disparaître soudainement.

Malheureusement, la suite est beaucoup plus classique, moins inspirée, déjà vu. le flic chargé de l'enquête devra partir à la retraite sans avoir la moindre piste sur ce tueur à la "Mercedes"; poursuivant sa vie comme il peut, entre une télé débile et une envie trouble de se suicider en jouant sans cesse avec son flingue, il ne se réveillera que lorsque le tueur s'adressera directement à lui pour le défier.

la suite de ce polar est intéressante, possède quelques scènes fulgurantes mais reste, dans l'ensemble bien banal.

Si Stephen King est bien le maître actuel de l'épouvante et du fantastique, il a beaucoup plus de concurrents dans le domaine du polar et du thriller.

Mais ce n'est que mon humble avis
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