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Critique de meeva


Mon petit enfant,

Bleu était le ciel ce jour où le beau Sylvère a demandé et obtenu ma main.
Puis la nuit est venue, la lune était ronde, pleine...

Bleue fut ma peur cette nuit lorsque Sylvère se mit nu devant moi pour la première fois, déshabillé de son humanité, redevenu bête.

Bleus furent mes seins trop tâtés, aux tétons tétouillés. Bleus mon sexe et mes fesses car Sylvère cognait comme un dur stimulé par les tapes sur ma croupe données à la manière d'un jockey qui donne le rythme à sa monture.
Moi qui ne savait pas ce qui se passerait, j'ai vite été renseignée.

Bleus furent les habits prévus pour le petit, car nous savions qu'il serait mâle lui aussi, parce que je le portais bas.
Le jour où il est sorti, tout s'est mal passé. Il a fallu le tirer de force.
On l'a mis sur moi, plein de cheveux tout noirs, épais, drus et longs, et plein de poils tout noirs aussi, dans le dos...
C'était ton père Lucien.

Bleu fut le corps de Sylvère, bleu et boursouflé, lorsqu'il a été repêché après que son bateau ait sombré.

Bleu est la mer aujourd'hui au pied des falaises d'Etretat, et je reviendrai à la lueur de la lune cette nuit, pour devenir sirène et retrouver l'âme de mon beau Sylvère perdue dans les flots.

J'aurais voulu t'aimer mon petit enfant, si je t'avais connu...

Célestine, la grand-mère que tu n'auras pas...

Lettre perdue dans un vieux carton, fouillez vos greniers...



Ce livre commence comme une série de petites histoires, mais rapidement celle-ci s'inscrivent dans une même trame.
Le style est très différent de ce que l'on a d'habitude avec Stephen King. Très court, peu de descriptions, des personnages juste évoqués donc.
C'est une histoire de loup-garou, rien de bien innovant, ni même passionnant.
Mais encore une fois avec Stephen King, qu'est-ce que j'aime savoir qu'un enfant peut tout, peut sauver le monde, avec ses illusions, encore plus fortes que la réalités, pour combien de temps...

Une deuxième partie présente le scénario du film. J'ai bien aimé voir l'évolution de l'histoire, pour la mettre en image mais sûrement aussi parce qu'avec le temps passé, Stephen King n'en avait plus tout à fait la même vision.



Chantonnons :
« Promenons-nous dans les bois
pendant que le loup n'y est pas
si le loup y était
il nous mangerait
mais comme il n'y est pas
il nous mangera pas
Loup y es-tu ?
M'entends-tu ?
Oui
Que fais-tu ?
Je prends mon fusil et j'arrive pour vous manger... »

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