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EAN : 9782290307779
277 pages
J'ai lu (30/11/-1)
3.23/5   685 notes
Résumé :
Tarker's Mills, une paisible bourgade du Maine... jusqu'à ce matin de janvier où le cadavre d'un cheminot est découvert, sauvagement lacéré; jusqu'à cette nuit de février où Stella Randolph croit accueillir l'homme de ses rêves : il ne restera d'elle qu'un corps à demi dévoré... Et chaque fois brillait la pleine lune.

A Tarker's Mills, certains murmurent " loup-garou ". D'autres ne veulent croire qu'à un loup affamé en ce terrible hiver. Quelqu'un... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (52) Voir plus Ajouter une critique
3,23

sur 685 notes
We don't serve your country
Don't serve your King

Je suis très loin d'être un adorateur de Stephen King, pourtant j'ai envie de comprendre ce qui pousse ces lecteurs à se jeter sur le moindre de ses livres et en faire un Dieu. Comme j'ai peur de m'ennuyer – c'est marrant ça, il me fait peur le King^^ –, je choisis des livres courts. « Peur bleue » avait tout de mon idéal, un récit court de cet auteur et surtout la thématique du loup-garou. Ce que j'ignorais lorsque je l'ai commandé sur le web (ouèbe ou oueb en version francisé), c'était qu'il s'agissait du synopsis du film. Quelle ne fut pas ma déception ou mon étonnement lorsque je l'ai constaté à la réception.

Le présent ouvrage de l'éditeur “J'ai lu” qui a dû se faire un pognon monstrueux en proposant sa collection “Stephen King”, intègre en plus du scénario un avant-propos de l'auteur – tout aussi bavard – une nouvelle « La nuit du loup-garou ».

Autant le dire tout de suite, j'ai été très déçu par « La nuit du loup-garou ». Sur une année, chaque nuit, un lycanthrope vient chasser de l'humain pour en faire son casse-croûte. Cette nouvelle est coupée en douze mini-chapitres. Moi qui souhaitais lire du Stephen King sans ses longueurs, j'ai été servit. Les paragraphes sont réduits, tout comme l'action et l'histoire. Quant aux personnages, ils sont ridicules comme cette nunuche qui ouvre sa fenêtre à la bête poilue parce qu'elle rêve de se faire déflorer par le prince charmant.
Cependant, deux des chapitres sont plutôt amusants, ceux destinés aux mois de juin et août.
Bien évidemment, Stephen King assume s'être arrangé avec le cycle lunaire, pour que cela coïncide avec les dates marquantes (14 février, 4 juillet, Halloween, nouvel-an).

J'ai essayé… je me suis forcé à lire le script de « Peur bleue », mais rien à faire. J'ai calé autour de la page 140. Faut dire que je ne comprends rien. C'est juste une suite de phrases sans jonctions, des dialogues sous des noms, une suite de scènes.

Ma note est donc voulue. Je mets volontairement 1 étoile parce que les Éditions « J'ai lu » nous prennent pour des couillons. Cela dit, ce sont ceux qui l'ont acheté neuf qui ont été couillonnés. Aucune mention sur la couverture et au dos pour signaler qu'il s'agit d'un script. Je saque également l'auteur qui n'a pas pris la peine de modifier son texte pour le transformer en novellas. Même Cormac McCarthy et son indigeste « La route » l'avait rendu lisible.
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Dans La nuit du loup-garou, pendant plusieurs mois, à chaque pleine lune, il y a un mort dans une petite bourgade du Maine. À chaque fois, le cadavre est atrocement mutilé, comme dévoré par une bête sauvage. Certains parlent de loup-garou, d'autres sont plus circonspects. « Si vous me demandez s'il s'agit d'un monstre dans le sens qu'il dissimule une bestialité foncière sous un aspect parfaitement normal, là, d'accord, ça ne fait pas un pli. Par contre, vous n'irez pas me faire croire qu'il peut s'agir d'un gus à qui il pousse des poils et qui se met à hurler à la lune. Non. Ce genre de conneries, c'est bon pour les mômes. » (p. 54) Jusqu'au soir où la victime s'en sort et mutile la bête. Car oui, pas de doute, c'est une bête, mais une bête sous laquelle se cache un homme. Et la victime, un jeune adolescent en fauteuil roulant, sait parfaitement qui est cet homme que la lune rend fou.

Simple et efficace, cette nouvelle rassemble douze très courts chapitres qui présentent un schéma similaire : insouciance, peur, attaque, mort. Jusqu'à l'arrivée du jeune héros qui brise la routine et enraye la terreur. Ce n'est pas le meilleur texte de Stephen King, mais il a le mérite d'aller droit au but.

Le livre présente ensuite le scénario du film Peur bleue, inspirée de cette nouvelle. Je n'ai lu que quelques pages : je n'aime pas vraiment lire des scénarios quand je ne connais pas les films. Avec ce livre, j'ai cependant eu ma dose de lycanthropie un certain temps !
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Mon petit enfant,

Bleu était le ciel ce jour où le beau Sylvère a demandé et obtenu ma main.
Puis la nuit est venue, la lune était ronde, pleine...

Bleue fut ma peur cette nuit lorsque Sylvère se mit nu devant moi pour la première fois, déshabillé de son humanité, redevenu bête.

Bleus furent mes seins trop tâtés, aux tétons tétouillés. Bleus mon sexe et mes fesses car Sylvère cognait comme un dur stimulé par les tapes sur ma croupe données à la manière d'un jockey qui donne le rythme à sa monture.
Moi qui ne savait pas ce qui se passerait, j'ai vite été renseignée.

Bleus furent les habits prévus pour le petit, car nous savions qu'il serait mâle lui aussi, parce que je le portais bas.
Le jour où il est sorti, tout s'est mal passé. Il a fallu le tirer de force.
On l'a mis sur moi, plein de cheveux tout noirs, épais, drus et longs, et plein de poils tout noirs aussi, dans le dos...
C'était ton père Lucien.

Bleu fut le corps de Sylvère, bleu et boursouflé, lorsqu'il a été repêché après que son bateau ait sombré.

Bleu est la mer aujourd'hui au pied des falaises d'Etretat, et je reviendrai à la lueur de la lune cette nuit, pour devenir sirène et retrouver l'âme de mon beau Sylvère perdue dans les flots.

J'aurais voulu t'aimer mon petit enfant, si je t'avais connu...

Célestine, la grand-mère que tu n'auras pas...

Lettre perdue dans un vieux carton, fouillez vos greniers...



Ce livre commence comme une série de petites histoires, mais rapidement celle-ci s'inscrivent dans une même trame.
Le style est très différent de ce que l'on a d'habitude avec Stephen King. Très court, peu de descriptions, des personnages juste évoqués donc.
C'est une histoire de loup-garou, rien de bien innovant, ni même passionnant.
Mais encore une fois avec Stephen King, qu'est-ce que j'aime savoir qu'un enfant peut tout, peut sauver le monde, avec ses illusions, encore plus fortes que la réalités, pour combien de temps...

Une deuxième partie présente le scénario du film. J'ai bien aimé voir l'évolution de l'histoire, pour la mettre en image mais sûrement aussi parce qu'avec le temps passé, Stephen King n'en avait plus tout à fait la même vision.



Chantonnons :
« Promenons-nous dans les bois
pendant que le loup n'y est pas
si le loup y était
il nous mangerait
mais comme il n'y est pas
il nous mangera pas
Loup y es-tu ?
M'entends-tu ?
Oui
Que fais-tu ?
Je prends mon fusil et j'arrive pour vous manger... »

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Dans une paisible bourgade appelée Tarker's Mill, on découvre un matin d'hiver, en janvier, un cadavre lacéré sauvagement.
Plusieurs autres seront découverts, notamment, celui de Stella Randolph, qui croyait avoir découvert l'homme de ses rêves. Elle sera retrouvée à demi dévorée en février de la même année.
Les gens sont pris de panique, les esprits vagabondes du loup affamé au docteur Hyde. Mais ce qu'ils ne savent pas, c'est que ce cauchemar durera une année.
Pourtant, faisant face à l'horreur, un jeune garçon du nom de Marty, arrivant a se tirer des griffes de ce monstre, aidera son oncle al a faire disparaître ces loups-garous, au péril de leur propre vie...

Lors d'une Convention Mondiale de la Science-Fiction qui a eu lieu en 1979, quelqu'un avait suggéré à Steevie l'idée du calendrier qui raconte une histoire. Un calendrier qui distillerait chaque mois un morceau d'une histoire en maintenant le suspens. Pour le Maître du suspens, il n y avais plus d'hésitation. de plus, on voit déjà couramment (trop) de calendriers de pin-up, de sportifs, de pompiers, de chats et de chiens, mais jamais de calendriers de suspens horrifiques.

L'idée qui germa dans son esprit pour créer une histoire dont l'action doit se découper sur les 12 mois de l'année fut assez rapide. Chaque mois, il y a la pleine lune, alors quoi de mieux qu'une histoire de loup-garou ?

Ainsi, Stephen King commença a rédiger la scène du mois de janvier, mais il y avait une contrainte. En effet sur un calendrier, il n'y a pas énormément de place et par conséquent, il devait faire court : pas plus de cinq cent mots pour une double page par mois.
Il respecta la contrainte jusqu'au mois de juin, puis son naturel de romancier revint au galop et à partir du mois de juillet, il laissa son inspiration prendre le dessus, en craignant les réprimandes de Chris Zavisa, l'éditeur qui lui avait suggéré l'idée du calendrier.

Quand il appela Chris Zavisa pour lui expliquer que son calendrier s'était quelque peu transformé en "une espèce de nouvelle en douze volets", au lieu de réprimandes, le génie King eu droit à des félicitations. L'éditeur lui expliqua qu'un petit livre serait finalement beaucoup mieux qu'un grand calendrier.
"Peur bleue", c'est donc une histoire de loup-garou en douze chapitres correspondant au mois de l'année. Et vous le constaterez que les six premiers chapitres sont beaucoup plus courts que les six derniers.
En effet, les six premiers chapitres réunis ne font que 20 pages.

Le roman a été adapté au cinéma en 1985, produit par Dino de Laurentiis, un grand producteur de film qui avait déjà produit entre autre "Dead Zone" et "Amityville 2".
Vous avez également dans cet ouvrage, des photos tirées de l'adaptation qui vous permettront de mieux vous immerger dans l'ambiance angoissante du monde Kingien.
De toute façon, que vous appréciez ce roman ou non, ce ne sera pas une perte de temps car l'histoire ne fait que 63 pages et le script 188 pages, photos de film comprises. Un livre pour les petits et les grands que je recommande à tous les amateurs Kingiens.
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Je ne crois pas que Peur bleue soit encore édité aujourd'hui. Si c'est le cas ou s'il devait un jour être réédité, ne l'achetez pas. Ou alors pas en neuf. On peut le trouver à 0,90€ d'occasion, ça vaut pas plus.

D'après la quatrième : “Outre ce roman, Stephen King nous livre ici le récit de son insolite genèse et le scénario qu'il en a tiré. Un autre passionnant suspense : celui de la création…”
D'après moi : ce titre, et surtout la façon dont il a été présenté, redéfinissent la notion d'arnaque et de foutage de gueule.
Alors “outre”, qui donne l'impression que des annexes viennent en bonus, c'est bidon : sur les 270 pages de texte, elles en occupent… rien moins que 200 ! C'est plutôt le “roman” (sic) qui viendrait outre le reste, en plus, par-dessus, parent pauvre réduit à la portion congrue.
Le “roman” en question, avec ses 70 pages, il tient plus de la novella ou de la longue nouvelle. On est loin du compte. Ce que rien en quatrième ne laisse présager, qui te vend l'ouvrage comme n'importe quel autre roman de King publié par J'ai Lu à la même époque.
Tout ça pour un mauvais récit de loup-garou, hyper classique, mal dégrossi et pas bien folichon. le truc alimentaire torché sur un coin de table… Moi, on me sert ça dans une auberge, l'auteur, il se prend une quiche dans sa tête ! dirait Karadoc de Vannes s'il savait lire.
Quant au “passionnant suspense (…) de la création”, il se limite à un avant-propos de Stephen King (11 pages de blabla anecdotique sur comment il a vendu son machin à Dino de Laurentiis, on dirait une rédaction de rentrée des claisses sur l'air de “racontez vos vacances”) et une note finale de 12 lignes (!!!) pour révéler que le calendrier lunaire a été bidouillé afin de correspondre à certaines dates précises genre saint-Valentin et Independance Day (et n'a donc de fait plus rien de lunaire, ce qui tire une méga balle dans le pied de la cohérence pour un récit de loup-garou). C'est clair qu'après ce formidable exposé, on est bien avancé sur la création littéraire de fiction avec cette révélation fracassante qui consiste à dire : j'ai inventé. Merci du renseignement, comme dirait Schwarzie dans Un flic à la maternelle.
Reste dans les 180 pages de script du film. Juste le script, donc illisible pour le commun des mortels qui n'a pas fait cinéma LV2. Même pas un commentaire ni rien pour expliquer les choix de mise en scène, de modifications par rapport au texte original…

Pour J'ai Lu, c'était un bon plan. En tout cas, ça en avait l'air, on y reviendra. Bref, bon plan en apparence, à l'époque on pouvait vendre tout et n'importe quoi sur le nom du King, jusqu'à sa liste de courses, et il n'y avait pas non plus les moyens actuels pour savoir ce que contenait et valait un bouquin (c'était avant Internet). Donc là, le n'importe quoi, on l'a. Sur le court terme, le pognon a dû rentrer bien comme il faut avant que les lecteurs ne découvrent qu'ils avaient été floués.
Mais.
Je vais quand même remercier J'ai Lu. Grâce à cet éditeur et cet achat foireux, j'ai réalisé de belles économies depuis trois décennies. Peur bleue m'a rendu méfiant à l'égard de J'ai Lu, de King et surtout des quatrièmes de couverture, tous auteurs et éditeurs confondus. Depuis, je vérifie TOUJOURS les bouquins, en librairie à l'époque et sur le Net aujourd'hui, le contenu (le vrai, pas celui qu'on essaye de nous vendre), la table des matières, la place occupée par les annexes quand il y en a d'annoncé à grand renfort de superlatifs, ce genre de choses. Si j'ai le moindre doute, rien que le plus petit pet de circonspection, je repose le livre, je n'achète rien. Autant dire que sur le long terme, Peur bleue est revenu plus cher à l'éditeur aux vues court-termistes qu'à ma pomme. Une vente réussie, avec pour effet d'en perdre derrière plusieurs dizaines (ouais, en trente ans, avec mon rythme d'achat et de lecture, les ventes réorientées vers des concurrents qui cherchent moins à embrouiller leurs clients ou perdues pour de bon pour le monde de l'édition, ça chiffre).
Lien : https://unkapart.fr/peur-ble..
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Citations et extraits (20) Voir plus Ajouter une citation
« Si vous me demandez s’il s’agit d’un monstre dans le sens qu’il dissimule une bestialité foncière sous un aspect parfaitement normal, là, d’accord, ça ne fait pas un pli. Par contre, vous n’irez pas me faire croire qu’il peut s’agir d’un gus à qui il pousse des poils et qui se met à hurler à la lune. Non. Ce genre de conneries, c’est bon pour les mômes. » (p. 54)
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La resplendissante clarté de la lune pénètre par l'embrasure de la porte va-et-vient. Alfie se figure que le manque de clients vient de ce que la Bête est censée rôder par les nuits de pleine lune, mais quant à lui, il n'éprouve ni crainte ni inquiétude. Il n'a pas peur parce qu'il fait ses quatre-vingt-quinze kilos, et que ses kilos se composent encore pour la majeure part de muscles solides qu'il a acquis du temps qu'il était dans la Marine. Et il n'est pas inquiet parce qu'il sait bien que les habitués seront tous là demain matin de bonne heure pour déguster leurs oeufs au plat accompagnés de pommes de terre finement râpées et frites, le tout arrosé de café noir. Il se dit qu'il va peut-être fermer un peu plus tôt que d'habitude, débrancher le percolateur, tirer le rideau de fer, passer prendre un pack de six bières à la supérette d'à côté et se payer une petite toile au drive-in. Une belle soirée de juin illuminée de lune...
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Nous n'avons pas aimé ce roman car nous trouvons que les meurtres sont très peu détaillés, il manque des informations à propos des personnages ce qui complique la compréhension de ce roman. Il y a beaucoup de personnages qui sont évoqués mais qui n'ont pas d'importance face à l'histoire. Ce nous avons apprécié dans ce livre c'est la partie ou l'on découvre qui est le loup garou et le meurtre de celui ci. Le bilan est plutôt négatif car le roman est difficile à lire et à comprendre, et nous trouvons que le scénario est un peu improbable.

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Dehors, la neige recouvre peu à peu les traces de la créature. Le vent crie d’une voix déchirante qui évoque des hurlements de plaisir. Mais d’un plaisir sans âme, sans Dieu, sans soleil – jouissance de gel opaque et d’hiver ténébreux. Le cycle du loup-garou a débuté.
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La balle en argent de Marty fut donc fabriquée la veille de Hallloween... et c'était à nouveau la pleine lune. Plus tôt cet après-midi-là, le cancer qui dévorait mon grand-père depuis sept ans termina son repas.
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