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Critique de MaggyM
Tout commence dans les années 50, à Derry, petite ville du Maine où les membres du "club des ratés" vivent leur enfance avec insouciance. Jusqu'à ce que Ca, une créature sanguinaire qui prend l'apparence d'un clown grotesque, tue le petit Georges et le laisse sans vie dans les égouts.
Tout recommence, dans les années 80, quand une vague de disparitions d'enfants reprend à Derry. Sur le coup de fil de l'un des leurs et parce qu'ils en avaient fait la promesse, les amis d'autrefois, répartis aux quatre coins des USA, se rejoignent sur la terre de leur enfance pour tenter de mettre fin au massacre.
Ca est souvent présenté comme un roman d'épouvante. Alors, je ne sais si c'est parce que depuis qu'il a été écrit la littérature a beaucoup évolué et s'est libérée, surtout dans le genre thriller, mais je n'aurais pas classé ce récit dans cette catégorie.
A travers un prisme fantastique, j'ai plutôt eu l'impression de lire un thriller, dont les fondations s'appuient sur l'enfance, l'amitié, et les peurs qui les accompagnent.
Il est clair que nous sommes ici face à du Stephen King pur jus. Parce que pour moi, la force de cet auteur, c'est de créer des ambiances, parfois angoissantes, parfois teintées de scènes violentes mais au final, c'est l'atmosphère qui s'en dégage que je retiens.
Et ici, le travail est remarquable car si tout lecteur pressent, dès l'entame de la lecture, que l'angoisse va venir de ce fameux clown que tout le monde connait, l'auteur distille une ambiance lourde à tous les étages. Parce que la vie de nos gamins devenus adultes n'était pas rose et ne l'est toujours pas; c'est le monde des adultes qui est noir tout au long du récit. Entre violence conjugale, violence familiale et racisme, il y a de quoi faire.
A part peut-être nos héros eux-mêmes, que l'on pourra mieux connaître adultes dans le second tome je présume, quasi tous les adultes et une partie des enfants sont des monstres à leur façon.
A ce contexte, considéré comme normal par la petite bande, s'ajoute l'incarnation de leurs peurs profondes dans ce fameux clown. Rien ne s'arrangera avec les années, tous ayant changé en surface mais tous sont restés des enfants dans leur coeur, avec la valse des secrets, des regrets et des angoisse que ça génère.
Les personnages sont, comme toujours avec King, bien travaillés, bien fouillés. Ce qui peut entraîner, il est vrai, quelques longueurs qui semblent nous éloigner de l'intrigue. Et pourtant tout a une importance puisque, au risque de me répéter, tout est dans l'atmosphère, qui se crée bien souvent sur des détails.
Je suis impatiente de lire le second tome pour voir si l'intrigue reste crédible jusqu'à la scène finale.
Tout recommence, dans les années 80, quand une vague de disparitions d'enfants reprend à Derry. Sur le coup de fil de l'un des leurs et parce qu'ils en avaient fait la promesse, les amis d'autrefois, répartis aux quatre coins des USA, se rejoignent sur la terre de leur enfance pour tenter de mettre fin au massacre.
Ca est souvent présenté comme un roman d'épouvante. Alors, je ne sais si c'est parce que depuis qu'il a été écrit la littérature a beaucoup évolué et s'est libérée, surtout dans le genre thriller, mais je n'aurais pas classé ce récit dans cette catégorie.
A travers un prisme fantastique, j'ai plutôt eu l'impression de lire un thriller, dont les fondations s'appuient sur l'enfance, l'amitié, et les peurs qui les accompagnent.
Il est clair que nous sommes ici face à du Stephen King pur jus. Parce que pour moi, la force de cet auteur, c'est de créer des ambiances, parfois angoissantes, parfois teintées de scènes violentes mais au final, c'est l'atmosphère qui s'en dégage que je retiens.
Et ici, le travail est remarquable car si tout lecteur pressent, dès l'entame de la lecture, que l'angoisse va venir de ce fameux clown que tout le monde connait, l'auteur distille une ambiance lourde à tous les étages. Parce que la vie de nos gamins devenus adultes n'était pas rose et ne l'est toujours pas; c'est le monde des adultes qui est noir tout au long du récit. Entre violence conjugale, violence familiale et racisme, il y a de quoi faire.
A part peut-être nos héros eux-mêmes, que l'on pourra mieux connaître adultes dans le second tome je présume, quasi tous les adultes et une partie des enfants sont des monstres à leur façon.
A ce contexte, considéré comme normal par la petite bande, s'ajoute l'incarnation de leurs peurs profondes dans ce fameux clown. Rien ne s'arrangera avec les années, tous ayant changé en surface mais tous sont restés des enfants dans leur coeur, avec la valse des secrets, des regrets et des angoisse que ça génère.
Les personnages sont, comme toujours avec King, bien travaillés, bien fouillés. Ce qui peut entraîner, il est vrai, quelques longueurs qui semblent nous éloigner de l'intrigue. Et pourtant tout a une importance puisque, au risque de me répéter, tout est dans l'atmosphère, qui se crée bien souvent sur des détails.
Je suis impatiente de lire le second tome pour voir si l'intrigue reste crédible jusqu'à la scène finale.
