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Critique de Sachenka
Avec ce cinquième tome à l'excellente et drôle série Journal d'un dégonflé, j'ai l'impression que son auteur Jeff Kinney commence à s'essouffler. C'est parfois le risque avec les séries, on est sur une lancée, le public reste fidèle, on se dépêche à répondre à la demande mais les idées commencent à être moins originales. Notez bien, je n'ai pas détesté La vérité toute moche et son humour fonctionne toujours. J'ai même beaucoup ri par moments (ou plutôt souri, c'est déjà un signe) mais j'avais souvent cette impression qu'il manquait un petit quelque chose. Trois choses, en fait. Les voici :
Premièrement, le protagoniste devient de moins en moins aimable et intéressant à mesure qu'il grandit. On aime bien un garçon sur qui s'abat des petits malheurs les uns après les autres mais Greg n'apprend-il jamais d'une fois à l'autre ? Il ne devient pas une meilleure personne, il n'évolue pas (psychologiquement). Et ce, malgré la puberté qui le guette et commence à le transformer et l'amour qui le préoccupe. Il est toujours ce petit garçon étourdi et égocentrique. Chez un enfant, ça passe mais chez un adolescent, c'est beaucoup moins mignon.
Deuxièmement, il manque à Greg un antagoniste. Son grand frère Rodrick faisait très bien l'affaire dans les tomes précédents (ô comme je m'ennuie de lui !) Ça ajoute du piquant, une tension adorable, on adore les méchants sympathiques. Mais quand les principales difficultés proviennent des parents ou autres membres de la famille, avec leur incompréhension et leur sollicitude agaçante (voire déplacée) mais tout de même bienveillante, c'est difficile leur en vouloir.
Troisièmement, il manque une unité d'action. Certains pourraient arguer que le grand thème est le retour à l'école et le début de la puberté mais ça reste assez vague dans ce cas-ci. En lisant ce cinquième tome, j'avais l'impression de regarder des streap de comics comme on les retrouvait jadis dans les journaux et qui étaient réunis pêle-mêle dans une édition quelconque. Quand les différents épisodes sont interchangeables (voire supplimables), ça enlève à l'histoire plus que la somme des parties.
Mais bon, c'est toujours agréable de retrouver des personnages connus et sympathiques et suffisamment drôles. J'ai déjà commenté les excellents dessins (à part ceux de la mère de Greg, avec ses lunettes au travers desquelles on ne voit pas les yeux, j'ai l'impression qu'elle manque de personnalité), je ne reviendrai pas là-dessus. Je lirai quand mêmes ses autres aventures même si je ne retrouve plus le même plaisir à le faire.
Premièrement, le protagoniste devient de moins en moins aimable et intéressant à mesure qu'il grandit. On aime bien un garçon sur qui s'abat des petits malheurs les uns après les autres mais Greg n'apprend-il jamais d'une fois à l'autre ? Il ne devient pas une meilleure personne, il n'évolue pas (psychologiquement). Et ce, malgré la puberté qui le guette et commence à le transformer et l'amour qui le préoccupe. Il est toujours ce petit garçon étourdi et égocentrique. Chez un enfant, ça passe mais chez un adolescent, c'est beaucoup moins mignon.
Deuxièmement, il manque à Greg un antagoniste. Son grand frère Rodrick faisait très bien l'affaire dans les tomes précédents (ô comme je m'ennuie de lui !) Ça ajoute du piquant, une tension adorable, on adore les méchants sympathiques. Mais quand les principales difficultés proviennent des parents ou autres membres de la famille, avec leur incompréhension et leur sollicitude agaçante (voire déplacée) mais tout de même bienveillante, c'est difficile leur en vouloir.
Troisièmement, il manque une unité d'action. Certains pourraient arguer que le grand thème est le retour à l'école et le début de la puberté mais ça reste assez vague dans ce cas-ci. En lisant ce cinquième tome, j'avais l'impression de regarder des streap de comics comme on les retrouvait jadis dans les journaux et qui étaient réunis pêle-mêle dans une édition quelconque. Quand les différents épisodes sont interchangeables (voire supplimables), ça enlève à l'histoire plus que la somme des parties.
Mais bon, c'est toujours agréable de retrouver des personnages connus et sympathiques et suffisamment drôles. J'ai déjà commenté les excellents dessins (à part ceux de la mère de Greg, avec ses lunettes au travers desquelles on ne voit pas les yeux, j'ai l'impression qu'elle manque de personnalité), je ne reviendrai pas là-dessus. Je lirai quand mêmes ses autres aventures même si je ne retrouve plus le même plaisir à le faire.
