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4,15

sur 248 notes
« Murmures »... Un titre au premier abord banal mais qui revêt une dimension beaucoup plus angoissante quand on sait que les « murmures » dont il est question ici sont ceux en provenance des hordes de zombies régnant désormais sur le monde apocalyptique de Kirkman. La franchise « Walking Dead » en est déjà à son vingt-troisième volume, et force est d'admettre qu'on renoue avec l'univers et les nombreux protagonistes avec autant de plaisir et de facilité que d'habitude. On retrouve cette fois nos personnages là où on les avait quitté dans le précédent tome, à savoir vieillis de plusieurs années et à la tête d'une communauté solide et organisée qui laisse présager le retour d'une véritable civilisation humaine. Rick se fait cela dit très discret (voire carrément absent puisqu'on ne doit le voir en tout et pour tout que dans deux scènes) au profit de son fils, Carl, qui occupe très nettement le devant de la scène. Maggie est également à l'honneur au dépend là encore d'autres personnages phares de la série que l'on se contente d'apercevoir à quelques reprises (Andréa, Eugène, Rosalia...). Un choix que certains pourraient contester mais qui, à mon sens, ne nuit en rien à la qualité du récit qui profite au contraire de ce léger recentrage autour d'un noyau dur de personnages.

Cette focalisation sur un ou deux protagonistes permet en effet à l'auteur de se concentrer davantage sur la psychologie de ses personnages et sur les relations souvent conflictuelles qu'ils entretiennent les uns avec les autres. Ici, c'est le comportement de Carl qui pose problème, le jeune homme ayant de toute évidence de grandes difficultés à réprimer sa colère et un peu trop tendance à faire usage de la force brute. Un comportement que certains membres de la communauté ont tôt fait réprouver tout en blâmant l'apparente immunité dont semble jouir le garçon du fait de sa parenté avec le « grand » Rick Grimes. Ce vingt-troisième tome est également l'occasion de faire de nouvelles rencontres, même si, comme toujours, la méfiance est de mise : peut-on leur faire confiance ? Quelles atrocités ont-ils été forcé de commettre afin de survivre aussi longtemps ? Quelles cruelles surprises Kirkman nous réserve-t-il pour la suite ? Comme souvent l'auteur joue avec nos nerfs et se plaît à faire monter la tension tome après tome, et comme toujours cela fonctionne à merveille. le nouveau groupe auquel Rick et sa communauté se retrouvent confrontés semble en effet bien étrange, et ce ne sont pas leurs méthodes de camouflage particulièrement audacieuses qui sont pour nous rassurer quant à leurs intentions.

On passe avec ce vingt-troisième tome un aussi bon moment qu'avec les précédents et c'est avec la même impatience qu'on attend de savoir ce que Kirkman réserve aux héros de sa série. Nous n'aurons fort heureusement que peu de temps à attendre cette fois puisque le prochain volume de « Walking Dead » devrait paraître avant la fin de l'année.
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Delcourt couve de plus en plus sa poule aux œufs d’or et ils auraient bien tort de s’en priver. Après une année 2014 publiée au plus près de la publication accélérée en VO, l’éditeur de Walking Dead limite au plus court le temps de traduction et sort les tomes 23 et 24 avec à peine quelques semaines d’écart. Après un lourd arc sur Negan et un 22ème tome de transition, le tome « Murmures » confirme les perspectives ouvertes récemment, mais nécessite de bien se replonger dans la chronologie des faits précédents et dans l’histoire des personnages qui nous restent.

Murmures, oui. Suite au cliffhanger du 22ème tome, nous découvrons avec effroi, et avec violence reconnaissons-le, ce que sont ces Chuchoteurs, le groupe qui pourrait constituer le nouvel ennemi d’un ou plusieurs arcs. Des murmures s’élèvent donc des hordes de morts-vivants qui rôdent encore non loin des communautés que nous connaissons (Alexandrie, La Colline, l’ancien groupe de Negan, etc.), qui, elles, commercent désormais en bonne intelligence, assurant un avenir bien plus stable. Rick fait l’aller-retour entre les communautés pour assurer la poursuite de leurs accords et de leur bonne entente. Chacun a finalement retrouvé une vie à peu près paisible, malgré l’existence bien intégrée des morts-vivants.
Si depuis le tout début de la série, le héros principal est Rick Grimes, le vrai héros de ce tome-ci est clairement Carl, son fils éborgné et qui offre sa face ravagée en couverture. Des surprises, des déconvenues, de l’aventure en somme : Carl a droit à un traitement de choc, pourrait-on dire, dans ce tome. Depuis qu’il a perdu sa mère à la fin du huitième tome, sa principale caractéristique est de toujours voir le danger arriver, de toujours s’étonner voire s’agacer de constater que les autres survivants se complaisent dans le confort dès qu’ils le peuvent. Or, le danger est toujours là, sous nos yeux, et bien évidemment on ne le voit pas venir, ou plus exactement on cherche à oublier, un temps seulement, qu’il va forcément venir. Carl incarne ce sursaut et prend véritablement les choses en main, tandis que les pièces d’un puzzle intéressant se mettent en place.

En somme, nous ne sommes plus dans de la survie désormais, nous sommes dans de l’aventure et la dernière image de ce tome confirme cette bonne idée.
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Depuis le tome 22, la série a pris un nouveau virage. Nous avons droit à de nouveaux personnages, certains ont pour le moment disparus, mais on sent qu'il y a une passation de flambeau. Rick risque d'être mis de coté, d'ailleurs son look est fait comme s'il était plus vieux, plus usé. Il ressemble un peu à Hershel peu avant qu'il meure. On sent qu'à présent c'est son fils Carl, qui va porter l'intrigue, et c'est une sacré bonne idée.

D'ailleurs, ce tome est exclusivement centré sur une nouvelle bande (je n'en dirais pas plus ) et sur Carl, sur la vision qu'a la nouvelle génération. On voit que ce qui ne connaisse que ce monde-là, semblent s'adapter bien mieux et d'une manière différente. Contrairement à leur parents, ils ne regrettent pas l'ancien monde, ils commencent même à l'oublier et de fait, vivent mieux qu'eux. Ils s'adaptent plus facilement.

Robert Kirkman à pleinement réussi son changement de cap et j'ai vraiment adoré la lecture et les nouveaux comportements de chaque protagonistes. On a vraiment l'impression de démarrer une nouvelle série. de plus les dessins sont d'une très grande qualité, on est bien loin de la médiocrité des premiers volumes.

Une fois de plus, Walking Dead nous surprend et on en redemande !
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