Le monde tel que nous le connaissons a disparu. Définitivement.
Ces quelques mots sont écrits à l'arrière de chaque tome de Walking Dead, et il me semblait approprié de les utiliser alors que la saga est terminée. Il n'y aura plus de tomes à paraître, et cette sensation me fait bizarre. J'ai commencé à lire ces livres il y a environ six ans.
193 épisodes publiés aux États-Unis, 33 pour la France : autant dire que c'est la saga la plus longue que j'ai jamais lue jusqu'à présent.
Je dois dire que ce dernier tome porte bien son nom : il s'agit ni plus ni moins d'un épilogue. Que se passe-t-il, quelques années après ? Ainsi, nous retrouvons les personnages qui ont survécu, comment les communautés vivent désormais et c'est avec surprise que j'ai découvert que les zombies étaient une espèce en voie d'extinction.
Robert Kirkman a parfaitement maîtrisé ce tout dernier livre, selon moi.
C'était un plaisir de retrouver les protagonistes auxquels je me suis attachée, parfois depuis le tout premier tome. Même si
Charlie Adlard les a fait vieillir, on reconnaît celleux que nous suivions depuis si longtemps, et c'était génial.
Il y a des petites informations à la fin, un long texte de
Robert Kirkman et un de
Charlie Adlard, qui ont faillit me tirer les larmes. L'interview, qui date un peu, n'a pas grand intérêt à mes yeux, il aurait été bien d'avoir quelque chose de plus récent. Dans l'ensemble, les "bonus" de ce tout dernier livre sont bons à prendre et intéressants.
Au revoir, Walking Dead. Tu me manqueras. Toi, tes rôdeurs, tes scènes glauques, les larmes que j'ai pu verser, les chocs éprouvés, les personnages, l'univers. Tout ceci va me manquer. Merci
Robert Kirkman, merci
Charlie Adlard.