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Critique de Bouvy


Den, puissant cyborg commande les troupes du Barjak et mène une campagne ravageuse contre les forces de sécurité des factories, avec le but de détruire Zalem, la cité d'en haut en détruisant les fermes de la surface qui nourrissent la cité. Pendant ce temps, Gally, qui en principe est l'ange de la mort de Zalem, mène ses propres combats et tente toujours de retrouver Ido. Quand enfin elle le retrouve, le pauvre en est à sa deuxième réincarnation et s'est fait effacé la mémoire pour ne pas se souvenir des horreurs qu'on commis les gens de Zalem, lui qui est originaire de la citée d'en haut. Gally se fait une raison et reprend sa mission pour Zalem quand elle croise un double d'elle-même. Zalem la copiée, avec des cyborg à son effigie, programmés avec les techniques de combat de Gally mais débarrassés du côté humain de notre héroïne. Voilà la pauvre Gally classée inutile par Zalem et obligée de se battre contre elle-même. C'est grâce à l'intervention de son binôme de Zalem, Lou, qu'elle s'en sort mais elle n'est pas idem. En bas, les choses tournent de travers pour les révolutionnaires du Barjak, ils sont vaincus par Zalem. Gally, quant à elle, invalide, diminuée, reprend sa traque du scientifique fou, le professeur Desty Nova, qui s'apprête à tuer son fils Kaos qui est épris de Gally
Ce huitième tome marque le début de la fin. J'ai l'impression que plus on approche de l'ultime tome, que Gally va de moins en moins bien. Ses espoir d'un avenir meilleur s'émousse, sa hargne au combat aussi. Elle fut même presque à en espérer la mort plutôt que la vie. Elle sait aussi que Zalem, pour qui elle travaille, ne lui veut pas que du bien ni aux humains de la surface. Gally a toujours le choix ‘être libre, souveraine dans ses décisions mais elle est piégée par son engagement envers Zalem. La seule alliée qu'elle avait dans la cité d'en haut semble être définitivement écartée, Gally n'a donc jamais été aussi seule. Zalem devient clairement la grande méchante de l'histoire, les autres méchants ont tous une bonne raison de l'être. La méchanceté, finalement, ce n'est qu'un point de vue qui dépend de quel côté de la barrière nous nous trouvons. (Par exemple, un Palestinien est un terroriste vu du côté israélien et un résistant vu du côté palestinien). le thème récurent est aussi le libre arbitre. Mais il est souvent teinté d'une violence extrême. Je te tue parce que ce sont les ordres ou parce que je l'ai décidé moi-même. Plus j'avance et plus je crains une mauvaise fin pour Gally qui est si attachante. Elle fini de nouveau ce tome avec un pied et un bras en moins et s'apprête à affronter l'impitoyable Desty Nova. Je vais devoir attendre le sept mars pour achever cette série culte qui a fortement contribué à la popularité des mangas en France et en Europe. le scénario est riche, complexe, intense et les illustrations sont à couper le souffle. Cette fois, je l'ai lu avec IZNEO qui, en collaboration avec Glénat, nous offre une très belle numérisation.
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