La douleur psychologique est une souffrance sournoise. Elle s’infiltre dans chaque terminaison nerveuse, chaque cellule, chaque particule du corps. Elle s’y accroche, tel un boa compresseur qui écrase les moindres parcelles de bonheur restantes.
Si j’ai besoin de m’éloigner de lui au maximum, c’est parce qu’il me fait peur. Sauf que ce ne sont pas ses actes barbares qui m’effraient le plus. C’est lui. Lui qui a fait surgir un désir phénoménal que je n’ai jamais connu avant lui. Lui qui me fait trembler d’angoisse et d’excitation dans la même minute. Lui qui dégage une aura qui me ferait me damner à tous les saints.
Les hommes m’ont tout pris. Mon innocence, ma vertu, mon amour propre. Je me suis battue comme une lionne pour m’en sortir et j’y suis parvenue, non sans y laisser quelques plumes au passage.
La douleur psychologique est une souffrance sournoise. Elle s’infiltre dans chaque terminaison nerveuse, chaque cellule, chaque particule du corps. Elle s’y accroche, tel un boa compresseur qui écrase les moindres parcelles de bonheur restantes.
Cet homme magnifique, incroyablement attirant, ne peut qu’être la réincarnation du diable. Je n’ai jamais rencontré d’individus plus monstrueux que lui, j’ai pourtant un beau palmarès au compteur. Il hante mon esprit, a réussi à s’infiltrer dans mes pensées. Mon monde tourne maintenant autour de la vie qu’il m’impose. Je ne peux soustraire les images qu’il a insérées dans ma boîte crânienne, gravées sur ma peau.
Un agneau face à une meute de loups. Mais faites gaffe, les gars, le petit agneau n’est pas si innocent que ça…
Je baigne dans ce milieu depuis très jeune, donc je suis tout à fait capable de discerner un monstre quand j’en vois un. En ce moment, je suis face à l’un d’eux.
La chambre rouge de Christian Grey version psychopathe.
J’ai entendu dire que le plus effrayant chez les tueurs en série n’était ni leurs mains, qui ont pourtant causé des atrocités, ni leur carrure ou leur visage. Non, on prétend que l’on reconnaît un psychopathe à son regard. […] En ce moment, je suis face à l’un d’eux.
Mon psychisme au bord de la folie n'est pas étranger à cet attrait que j'éprouve. Je n'ai pas, et n'aurai jamais un rapport très sain avec le sexe. Il y a bien longtemps que mon espoir de vivre un jour une belle histoire d'amour est anéanti. Je chasse les pensées libidineuses qui défilent malgré moi dans mon esprit, me mordant les joues au sang pour me punir d'être à ce point détraquée.