Les enfants aiment souvent les parents qui les maltraitent. Un enfant redoute en général de perdre ce ou ces parents s’il parle des mauvais traitements qu’il endure, davantage qu’il ne craint les sévices en eux-mêmes. Il est prêt à tolérer une situation de maltraitance chronique de la part de ses parents pourvu que cela signifie qu’il y gagnera un signe d’amour ou de gentillesse de leur part.
Vivre sa sexualité est une expérience forte. Ça libère des émotions intenses. Ne te précipite pas, parce que le chemin pour y arriver est tout aussi riche en émotions. Et une fois qu’on a fait l’amour, il est difficile de revenir au stade où l’on se tenait par la main. Ça changera vos relations, et il faut être prêt à ça.
Le son produit pat un enfant victime de viol est souvent le silence.
Mis à part le fait qu'ils aiment avoir des rapports sexuels avec des enfants, les pédophiles ont le visage de M. et Mme Tout-le-Monde et se comportent normalement. Ils ont un emploi, une famille, sont appréciés de leurs collègues, de leurs voisins, et leurs amis disent d'eux : "C'est impossible. Je les connais. Ce sont des gens bien."
La plupart des enfants victimes d'abus sexuels ne parlent jamais. Et les victimes d'inceste se donnent en général beaucoup de mal pour protéger leur famille.
C'était bien là l'injustice : des choses affreuses arrivaient aux gens qui n'avaient rien fait pour les mériter.
Sarah eu soudain froid dans le dos. Quelqu'un d'autre avait-il remarqué qu'il s'était touché la poitrine en parlant des "personnes qui ont été violées étant enfants" ? Était-ce la raison pour laquelle il prenait tant à cœur ce travail ?
"Je voudrais vous faire comprendre que les sévices sexuels pratiqués sur les enfants sont loin d'être chose rare. C'est un problème fréquent, qui reste d'autant plus fréquent qu'on n'en parle pas. Ce n'est pas beau, cela nous met mal à l'aise, aussi nous n'en disons mot, et ce faisant, nous perpétuons le problème. [...] Maintenant, j'imagine que ce qui vous semble le plus difficile à accepter ce n'est pas tant que ces crimes sont arrivés ici, mais plutôt que personne n'en a rien soupçonné."
Les week-ends il pouvait faire avec. Il s'y était habitué, avait trouvé le moyen de les "traverser" avant d'entamer la semaine d'école. Mais si chaque voiture dans l'allée, chaque cognement à la porte signifiaient que quelqu'un venait pour lui... Il ne pouvait pas. Il ne pouvait pas rester sur le qui-vive à longer de temps. L'alarme devait s'arrêter de retentir par moments. Il le fallait.