AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
>

Critique de AngieRomain


Je crois que j'ai aimé cette lecture du début à la fin, alors que ce beau bébé pèse presque 700 pages. Je ne savais pas du tout à quoi m'attendre, je n'avais jamais entendu parler de cette histoire, j'avais déjà croisé le nom de l'autrice sans en savoir plus. Je me suis donc plongée tête la première dans cette histoire, et j'ai tout de suite aimé le personnage d'Abigail. On ne fait pas d'elle la gentille fille innocente qui tombe dans tous les pièges et assiste passivement à l'intrigue. Non, Abigail est une fille intelligente, parfois un peu trop gentille – mais, s'il en avait été autrement, cela aurait été surprenant vu l'époque dans laquelle l'histoire s'ancre – et courageuse. Elle m'a d'ailleurs beaucoup rappelé notre légendaire Elisabeth Bennett par plusieurs aspects. Toute la galerie de personnages qui s'étend autour d'elle est intéressante, chacun sait conserver sa part de mystère et ne se dévoile que lentement au fil des pages.

J'ai personnellement été happée très vite par le secret qui entoure le manoir de Pembrooke Park et par ses vieux démons. le mystère est très bien entretenu, jusqu'aux derniers chapitres, même si on imagine assez facilement et rapidement certains rebondissements de cette histoire, sans savoir cependant quel personnage va se révéler. On est vraiment immergé dans cette intrigue familiale complexe et de nouveaux éléments sont toujours apportés pour redynamiser et redonner du rythme au roman. Ainsi, je ne me suis pas ennuyée un seul instant.

L'aspect qui peut-être m'a un peu dérangée est la présence très forte de la religion, et surtout du dogme religieux. Si cet aspect s'inscrit bien dans une intrigue comme celle-ci et que « ça peut passer », je me suis rendu compte en lisant la « note de l'auteur » que l'autrice était en fait vraiment très impliquée dans sa vie de croyante. du coup, j'ai eu l'impression que tous les discours religieux du récit, qui auraient pu passer pour des discours normaux dans la bouche de personnages qui vivent au XIXe siècle dans une société très croyante, avaient tout de même une vocation à convaincre le lecteur. Certains aspects de l'intrigue un peu anecdotiques se sont éclairés en lisant cette note, et j'avoue que je ne suis pas très fan de l'idée qu'on assène ainsi des discours religieux sous couvert de littérature.

Mais cette impression reste secondaire, et j'ai vraiment passé un super moment de lecture avec le Secret de Pembrooke Park. Un roman certes épais, mais qui se lit rapidement et s'apprécie.
Lien : https://unlivreenhiver.wordp..
Commenter  J’apprécie          10



Ont apprécié cette critique (1)voir plus




{* *}