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Critique de Erilalios


J'ai adoré l'histoire de Lady Snowblood. Ce fut un véritable coup de coeur, je vais aborder mon ressenti sur plusieurs point sur ce manga.

Tout d'abord un point sur le trait de crayon du dessinateur Kazuo Kamimura. Il est vrai que le dessin se prête au manga de l'époque puisque il est sorti en 1973 au Japon, nous sommes plus en présence d'un Gekiga, c'est à dire avec un côté dramatique où le trait se démarque des manga plus moderne.

Kamimura nous offre une très belle patte graphique que se soit pour représenter ses personnages. Lady Snowblood est le parfait exemple de la femme belle et fatale. le dessinateur représente aussi à merveille le Japon de l'Ere Meiji. On est donc imprégné dans cette époque Japonaise où le pays se modernise tout en gardant les traces de l'époque féodal mais l'occident prend de plus en plus de place.

Le deuxième point important du manga est son scénario. C'est certes une épopée sur fond de vengeance mais c'est parfaitement orchestré. Lady Snowblood ne vit que pour venger sa mère. C'est par l'apprentissage d'un grand maitre que Yuki se vengera tout en usant de sa technique et de sa maitrise du sabre mais elle utilisera aussi ses charmes pour accomplir sa quête. Malgré un côté sombre et tourmenté Yuki peut se montrer empathique envers ses alliés mais aussi envers ses ennemis.

La mise en scène des combats offre un rendu spectaculaire de part son esthétique mais il offre aussi un côté poétique et érotique.

Le troisième point est le contexte historique dans lequel se passe l'intrigue. L'histoire se passe pendant l' Ere Meiji. Elle représente un point important dans l'histoire du Japon, celui qui entraine la rupture envers le Japon féodal. C'est à cette époque que le Japon entre dans une période moderne avec l'industrialisation et l'arrivée de l'occident, le Japon va mettre en place une expansion militaire qui aura un impact sur le pays mais son ouverture sur l'occident aura aussi des conséquences.

Nous voyons dans certains moment Yuki en tenu occidental mais elle garde majoritairement son kimono habituel.
Beaucoup de terme sont définis par les auteurs qui permet de se familiariser sur certains aspects de cette époque du Japon

Un manga cultissime qui vous tient en haleine jusqu'au bout Au fil des 1388 pages de cet intégrale.
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