Ce roman n'a beau ne mesurer que deux cents cinquante pages, il m'a semblé pourtant fort long, peut-être parce que le personnage principal n'est pas un enquêteur professionnel, mais un journaliste.
Même s'il paie de sa personne pour mener à bien son investigation sur l'assassinat d'une jeune prostituée juive, il compte pourtant beaucoup sur la chance et sur son intuition, plus que sur ses recherches ou sa connaissance du terrain pour découvrir l'identité du coupable.
Entre temps, il se sera beaucoup déplacé, et les nombreuses descriptions ralentissent l'intrigue. Besoin de poser les bases de la série, de planter le décor de cette Hongrie qui se dirige peu à peu vers la guerre ? Peut-être. J'espère que les volumes suivants seront moins contemplatifs, d'autant plus que le dénouement était particulièrement intéressant.
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