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Critique de sylviedoc


Dean Koontz fait partie de ces auteurs que je suis depuis des décennies, et qui ont tâté un peu de tous les genres, horreur, thriller, un peu de SF, fantastique... Comme pour tout écrivain prolifique, il y a à boire et à manger dans ses écrits, et si j'ai vraiment aimé les premiers livres parus en France sous son nom, ainsi que plus récemment sa série Jane Hawk (en tout cas les trois premiers tomes), j'avoue en avoir sans doute trop attendu avec cette réédition de "Les yeux des ténèbres", que j'avais lu début des années 90, dans sa première version. Il faut dire que les médias l'ont présenté de façon très trompeuse comme le livre qui avait prédit 40 ans à l'avance l'épidémie que nous subissons actuellement.
Mais que nenni ! Oui, il y a bien une histoire d'épidémie là-dedans, mais qui n'a pas grand-chose à voir avec le covid, si ce n'est l'origine du virus (Wuhan), et encore, à l'origine il était russe. Mais l'Histoire (avec un grand H) a fait qu'il était plus pertinent de délocaliser la bestiole, la guerre froide n'étant plus très vendeuse...
L'essentiel de l'histoire est centré sur Tina, organisatrice de revues à Las Vegas, dont le fils Danny est décédé deux ans auparavant lors d'une sortie avec les scouts. Leur bus s'est écrasé dans un ravi en pleine montagne, pas de survivants, et les corps étaient trop abîmés pour qu'on puisse les montrer aux malheureux parents avant l'enterrement. Or voici que Tina est réveillée chaque nuit par des bruits en provenance de la chambre de Danny, et que de mystérieux messages lui sont adressés sur le tableau noir de son fils. Perturbée, elle convainc son nouvel amant, Michael, un riche avocat, ancien des Services Secrets, de l'aider à trouver la provenance de ces manifestations.
Une intrigue assez simpliste, mais efficace, il est juste dommage qu'elle soit diluée avec une romance sirupeuse qui n'était pas vraiment nécessaire. du coup, comme l'on noté nombre d'autres lecteurs, le dénouement est vraiment bâclé, comme si l'auteur s'était brusquement aperçu qu'il ne lui restait que 20 pages pour boucler son histoire. Il y a un gros coup d'accélérateur dans la toute dernière partie, et certains détails sont vraiment à la limite de l'invraisemblance; Je ne me souviens plus si c'était déjà le cas dans la première version...
Les aficionados de Koontz aimeront quand même, mais se diront sans doute comme moi que c'est loin d'être une de ses meilleures productions.
Vite lu, mais qui ne figurera certainement pas dans mes "lectures de l'année". Et surtout ne l'achetez pas pour l'argument marketing du "visionnaire du covid" !
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