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Critique de Noctenbule


Je ne m'attendais pas vraiment de suite à cette série. Il me semblait que tout avait été dit dans le premier tome. Ken Koyama avait d'autres choses à raconter apparemment. Cette fois, il propose une série de courtes histoires dans des genres et des styles très hétéroclites. On va aller d'un voyage dans l'espace à une session de sensibilisation à l'école en passant par une fiction où des humains survivent parmi des zombies. On se demande où est-ce que cela va nous emmener. La réponse est qu'il ne faut pas chercher en trouver. Ragnagna est une compagne à beaucoup de femmes et qui sèment pas défaut des problèmes sur son chemin. Inconfort et douleur sont bien souvent les compagnes des femmes pendant une grande période du quotidien. le mangaka évoque d'autres sujets avec le kyste ovarien qui n'a rien à voir avec les règles. Toutefois cela reste très dangereux et douloureux. Il n'hésite pas à y mettre de l'humour. Au moment où le personnage principal passe un examen gynécologique on peut lire au dessus d'une image d'un poisson mort : "A cet instant, Ayumi Koga s'est dit qu'elle comprenait ce que pouvait ressentir un poisson sur la planche à découper". Qui aime l'arrivée d'un spéculum dans son vagin? Et il évoque aussi M. Libido qui tient souvent compagnie aux hommes et qui les poussent à agir souvent de façon déplacée et grossière. En cas de conflit, comment les femmes gèrent-elles leurs pertes? Pourquoi ne pas compter sur un mari qui a perdu son épouse suite à une affection. On peut fabriquer ces protections hygiéniques pour plus de confort au quotidien. J'émet néanmoins une réserve sur l'audace ou la folie du scénariste. On montre des femmes qui souffrent tout le temps, qui sont chiantes, caractériels, en pleurs... Que faut-il en conclure? La femme est tout le temps malade et contrariée ce qui en fait une petite chose fragile? Pourtant malgré le mal, cela ne les a jamais empêcher de travailler, d'avoir des enfants, d'entretenir la maison, de sortir... Ce n'est pas un handicap pour tout le monde. Il y a des alternatives avec la pilule par exemple mais avec de aprioris. On a aussi encore les même en France avec le fait que cela rend stérile. On est prêt à tout inventer pour éviter que la femme puisse prendre des contraceptifs. Les politiques nativistes ont la vie dure. Est-ce que j'aurais envie de lire la suite? J'en doute. le dessin assez enfantin rend la lecture difficile. Et pourquoi les règles sont elles représentées sous forme d'une dent avec un caleçon?
Lien : https://22h05ruedesdames.com..
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